Sur le groupe Facebook Ecrire en tant que chrétien, la question suivante nous a été posée : qu’est-ce que de l’art chrétien pour vous ? Les différentes réponses ont mis en lumière toute la subtilité et la complexité de la question. D’où mon envie de proposer, pour y répondre, un article un plus fourni qu’un simple commentaire.
Je crois qu’il faut immédiatement différencier :
– L’art créé par des chrétiens
– L’art qui porte sur des thèmes relatifs à la foi chrétienne (c’est plutôt cette définition que l’on trouve sur Wikipédia)
Différencier, mais ne surtout pas séparer… L’art créé par des chrétiens aura bien sûr tendance à véhiculer des messages chrétiens. Pour autant, doit-il toujours annoncer l’évangile ? Doit-il avoir une forme particulière ? Quel est son but ? De la même façon, l’art séculier peut-il traiter de foi chrétienne ?
J’avais moi-même plusieurs idées préconçues sur ces questions. Au fil de mes lectures, j’ai fait des découvertes qui ont changé et apaisé ma vision de l’art. C’est ces quelques éléments que je veux vous partager, conscient du fossé qu’il existe encore aujourd’hui entre les artistes et l’église. Il est certain qu’une bonne « théologie de l’art » pourrait nous aider à nouer des relations plus sereines et plus équilibrées.
L’art chrétien doit-il annoncer l’évangile ?
Je parle ici dans un premier temps de l’art crée par des artistes chrétiens. Une idée reçue assez courante dans notre milieu est que notre art doit nécessairement servir la mission d’évangélisation ou d’édification (1). Mais quel passage de la Bible nous le dit ?
Aucun, à ma connaissance. Des cinq ministères que Dieu a donné pour l’édification de l’Eglise (1 Cor. 12), il ne figure pas celui du musicien, du peintre ou du poète. De tous les dons spirituels (1 Cor. 13) qui ont été donnés pour l’utilité commune, on ne trouve toujours pas les artistes.
Alors oui, bien sûr, l’art peut servir à l’évangélisation ou à l’édification, c’est même un excellent moyen qu’il faut promouvoir et encourager (voir à la fin de l’article) ! Mais il ne le doit pas forcément. L’artiste chrétien est libre d’aborder aussi des sujets qui ne sont pas forcément « évangélisateurs » ou « édificateurs ». Je ne crois pas, d’ailleurs, que Tolkien avait en tête l’évangélisation lorsqu’il a écrit le « Seigneur des anneaux ».
Francis Schaeffer disait du christianisme qu’il « n’est pas seulement concerné par le salut mais par l’homme entier dans le monde entier » (2). C’est d’autant plus vrai pour les artistes chrétiens : il y a une multitude de sujets offerts par Dieu à l’humanité qui les concernent…
Cette idée, et parfois ce rejet, vient peut-être de notre « pare-feu » chrétien bien paramétré qui scanne toutes les informations néfastes autour de nous pour les bloquer. Seul problème : ce pare-feu (à l’image de celui de Windows) se trompe parfois et bloque des choses qu’il ne faudrait pas. Le légalisme n’est pas réservé aux pharisiens, il nous concerne lorsque nous statuons abusivement sur l’utilisation des arts par nos frères et sœurs :
Si vous êtes morts avec Christ aux principes élémentaires qui régissent le monde, pourquoi, comme si vous viviez dans le monde, vous soumettez-vous à toutes ces règles : « Ne prends pas ! Ne goûte pas ! Ne touche pas ! » ?
Elles ne concernent que des choses destinées à disparaître dès qu’on en fait usage. Il s’agit bien là de commandements et d’enseignements humains !
Ils ont, en vérité, une apparence de sagesse, car ils indiquent un culte volontaire, de l’humilité et le mépris du corps, mais ils sont sans aucune valeur et ne servent qu’à la satisfaction personnelle. (Colossiens 2: 20-23, S21)
Notez que sur notre site « Plumes chrétiennes » ce sont les auteurs qui sont chrétiens, mais chacun est libre d’aborder les sujets qu’il souhaite dans ses fictions, ses poèmes ou ses réflexions. Ne soyez donc pas étonnés si, parfois, vous ne voyez pas le rapport avec la foi : peut-être qu’il y en a pas !
L’art chrétien doit-il avoir une forme particulière ?
Toujours selon Francis Schaeffer, dans son livre L’Art et la Bible, l’art chrétien ne peut pas exister en tant que forme déterminée, car elle changera de toute façon selon l’époque et l’endroit (3). Le chrétien doit parler un langage adapté à sa culture pour communiquer. Il doit simplement se poser la question de savoir si la forme qu’il choisit convient pour transmettre son message, en tenant compte des attentes de son public.
Là encore, le maître mot est la liberté, qui vient aussi à contre-courant d’une pensée répandue : certaines formes d’art seraient plus « saintes » que d’autres. On sait par exemple que la culture rap ou hip-hop n’est pas toujours bien vue dans l’église.
Dans son petit livre Art for God’s sake (5), Philip Graham Ryken nous rappelle pourtant que Dieu aime toutes les formes d’art. Il n’en est pas une qui soit mieux qu’une autre. Il note dans son ouvrage que, pour construire le tabernacle, Dieu a appelé et qualifié des artistes pour « toutes sortes d’ouvrages ». Par exemple, l’un deux était à la fois inventeur, orfèvre, sculpteur, menuisier… (Ex 31.3-5). Cette diversité dans le travail de ces artistes témoigne, pour l’auteur, de la diversité artistique voulue par Dieu.
On trouve d’ailleurs dans la bible toute la gamme des expériences et des émotions humaines, entre autres : un chant de victoire militaire (Ex 15: 1-21), une chanson d’amour entre un homme et une femme mariés (Cantique des cantiques), des poèmes aux formes complexes chantés avec toute sorte d’instruments (Psaumes), une réflexion philosophique sur le sens de la vie (Ecclésiaste)…
L’art chrétien peut-il être… séculier ?
Drôle de question. Par définition, nous serions tentés de dire que l’art séculier (du monde) ne peut pas être chrétien. Pourtant, les exemples d’oeuvres d’art chrétiennes crées par des artistes non chrétiens ne manquent pas. Dans le monde entier, la Bible est devenu un objet culturel incontournable dont les artistes n’ont pas manqué de s’emparer, avec souvent beaucoup de talent et de réussite.
Alors, doit-on rejeter cet art sous prétexte que l’auteur n’est pas chrétien ? Je pense que ça ne viendrait à l’idée de personne de se priver de quelque chose de beau et bon. Quoique… Certains chrétiens préfèrent se couper de la vie culturelle de notre monde pour éviter les choses mauvaises (souvenez-vous, le pare-feu mal réglé). Quel dommage, par exemple, de ne pas écouter de la bonne musique par peur de tomber sur de la mauvaise, alors même que Dieu nous donne du discernement (Rom. 12.2). Bien sûr, il ne faut pas tomber non plus dans l’extrême inverse qui aurait tendance à minimiser le péché. A chacun de discerner ce qui est sage pour lui-même sous le regard de Dieu et de sa parole. Il n’y a pas une seule règle commune qui réglerait notre rapport à la culture : nous avons tous des sensibilités différentes.
Vous trouverez d’ailleurs sur notre site une rubrique « Classiques » où nous présentons de nombreux poèmes, contes et nouvelles d’auteurs classiques, pour la plupart évidemment chrétiens, mais pas tous. Par exemple, on peut trouver une petite série sur Victor Hugo, car je trouve adéquat de lire ce qu’il a pu écrire de « chrétien », bien qu’il fût spirite et rongé par l’orgueil. Ajoutons bien sûr que statuer sur la réalité de la conversion de tel ou tel artiste est un exercice délicat, périlleux et souvent inutile.
Mais au fait, pourquoi créons-nous ? Nous sommes doués de créativité car Dieu nous a créés à son image (Gn 1.27). Dieu nous apparaît dans la Bible en premier lieu comme le Créateur et c’est à cette image qu’Il nous a fait. Cela concerne tous les hommes, même ceux qui ne bénéficient pas de la grâce particulière du salut. L’homme est comblé, selon les mots de Calvin, des nombreux dons que Dieu lui accorde : c’est ce qu’on appelle en théologie la grâce commune (écouter le podcast de Memento Mori sur la question). L’art était donc là avant la chute et, selon J.R.R Tolkien, il peut même refléter quelque chose de la beauté et de la vérité de Dieu. P.G Ryken va même plus loin (4) :
L’art est l’incarnation de la vérité. Il pénètre la surface des choses pour les dépeindre comme elles sont vraiment. Tout art communique, de différentes manières. Que ce soit par une histoire, des propositions. Dans tous les cas, l’art n’est seulement vrai que s’il pointe d’une manière ou d’une autre vers l’histoire véritable du salut : création-chute-rédemption. On peut montrer les choses telles qu’elles sont, à condition de montrer ce qu’elles devraient être ou ce qu’elles pourraient devenir.
Art for God’s sake, Philip Graham Ryken
Je pense que cette notion de grâce commune doit impérativement être comprise par les artistes car elle nous montre le chemin de l’humilité. Cela implique que nous soyons également égaux devant la médiocrité : les chrétiens sont capables du pire dans le domaine des arts (moi le premier), car nous sommes des hommes. Il n’y a pas d’un côté un « art sacré » et un « art séculier », il y a seulement l’art devant la question de la vérité.
Art chrétien ou art… en Christ ?
Pour ce paragraphe, je me contenterai de citer Jean-Michel Bloch dans son livre « L’art pour Dieu » , qui préfère parler « d’art en Christ qui, nécessairement, est un art pour Dieu » plutôt que d’art chrétien :
Pourquoi parler d’art « en Christ »? Parler d’« art chrétien » aurait impliqué, pour moi, d’inscrire ma réflexion dans le cadre de l’histoire de l’art religieux occidental et, plus spécifiquement, de l’art catholique. Car c’est dans ce cadre-là qu’ont été produits les plus grands chefs-d’œuvre, tant dans le domaine de la peinture que dans celui de la sculpture. […]
La formule « en Christ » est extraordinaire : elle recèle une richesse de sens que je n’épuiserai pas. Le fait d’être en Christ ne concerne pas seulement l’artiste chrétien mais tout chrétien en général. Pour moi, un artiste en Christ, tout en étant artiste, est un chrétien comme n’importe quel autre. Il est en fait l’un et l’autre : artiste et chrétien. Mais comment concilier ces deux dimensions dans un juste équilibre ? […]
Christ est l’image qui révèle le Père, comme le dit Colossiens 1.15 : « Le Fils est l’image du Dieu invisible. » Sur la terre, il a montré le Père par ses paroles et ses œuvres. Il a « rendu le Père visible », l’a « fait apparaître », nous a mis en sa présence. Ces expressions conviennent aussi parfaitement pour décrire la fonction de l’art en Christ, qui rend visible, fait apparaître, met en présence. Tout ce qui se joue dans l’art en Christ est en lien avec Christ, le Verbe de Dieu. Christ dit ; sa parole est créatrice. L’art en Christ dit. En tant qu’image, Christ a montré Dieu. L’art en Christ montre.
Finalement, quel est le but de l’art en Christ ?
C’est simple : le but de notre art est… le même que celui de notre vie, c’est-à-dire de refléter le caractère de Dieu qui est honorable et vrai, selon les mots de l’apôtre Paul :
Enfin, frères et sœurs, portez vos pensées sur tout ce qui est vrai, tout ce qui est honorable, tout ce qui est juste, tout ce qui est pur, tout ce qui est digne d’être aimé, tout ce qui mérite l’approbation, ce qui est synonyme de qualité morale et ce qui est digne de louange. Ph 4.8, S21
Quel défi pour notre vie et, à plus forte raison, pour notre art ! Nous devrions être capables de montrer la possibilité du Salut en toutes circonstances :
La laideur du péché, si elle est dépeinte, doit être balancée par la beauté de ce que nous étions, ce que nous sommes et ce que nous pouvons devenir en Christ. Alors que le monde est entaché par la laideur du péché, l’art du chrétien doit montrer la plausibilité de la rédemption en Christ, pour reprendre une idée de Schaeffer.
Matthieu Giralt, Livre: Art for God’s sake
La pierre angulaire de l’art chrétien, c’est d’être utile à la gloire de Dieu. Pour cela, veillons d’abord sur notre cœur « plus que tout autre chose » (Pv. 4.23).
Un chrétien devrait utiliser ces arts à la gloire de Dieu, pas seulement comme des traités, quoi que, mais comme des éléments de beauté à la louange de Dieu. Une œuvre d’art peut être une doxologie en elle-même […] Francis Schaeffer
Sur la question de la beauté, qui est très subjective comme vous le savez, je ne pense pas comme Schaeffer qu’il faut en faire une « priorité » de l’art en Christ. → Lire à ce propos l’article de Jean-Michel Bloch « Le beau, priorité de l’art en Christ ? »
Encouragements à participer à la mission
Quoiqu’il en soit, les artistes peuvent participer à la mission d’une façon efficace. Apprenez donc à les connaître, car ils foisonnent dans vos églises. Voici à ce propos une belle déclaration du Troisième Congrès de Lausanne pour l’évangélisation du monde (2010).
Dans le monde de la mission, les arts sont une ressource inexploitée. Nous encourageons activement une plus grande implication chrétienne dans les arts.
Nous avons soif de voir, dans toutes les cultures, l’Église s’engager énergiquement dans les arts comme contexte pour la mission, en :
1. faisant entrer à nouveau les arts dans la vie de la communauté de foi comme composante valable et précieuse de notre appel de disciple;
2. soutenant ceux qui manifestent des dons artistiques, en particulier nos frères et sœurs dans le Christ, pour qu’ils s’épanouissent dans leur travail;
3. laissant les arts servir d’environnement favorable où nous pouvons donner de la place à notre prochain et à l’étranger pour apprendre à les connaître ;
4. respectant les différences culturelles et célébrant les expressions artistiques autochtones.Lire plus sur le site de TPSG : Comment les artistes peuvent participer à la mission ?
Sources et références
Merci à Laura Moya pour sa question et ses réflexions.
1 – L’art doit-il annoncer l’évangile pour être chrétien ? – TPSG, Alex Medina
2 – Art and the Bible – Francis Schaeffer
3 – L’art selon F. Schaeffer – Visio Mundus, Vincent M.T..
4 – Livre: Art for God’s sake – TPSG, Matthieu Giralt
5 – Art for God’s Sake: A Call to Recover the Arts – P.G. Ryken
6 – Les réflexions de Jean-Michel Bloch, auteur de « L’Art pour Dieu ? – Evangile 21
7 – Comment les artistes peuvent participer à la mission ? Matthieu Giralt
N’hésitez pas à régir dans les commentaires !
Merci David pour cette intéressante réflexion : ce n’était pas un exercice facile : l’Art est un de ces mots élastiques, qui n’appartient pas à un moule plutôt qu’à un autre, vouloir définir l’Art chrétien était plus délicat encore, et tu t’en es bien tiré.
Je voudrais pour ma part apporter une petite nuance à ta conclusion sur l’Art en Christ, formule qui veut signifier que le but de l’Art chrétien devrait être de manifester la beauté et la vérité de la vie de Christ en nous.
On trouve dans l’Écriture plusieurs passages que même l’incroyant admire pour leur beauté : les béatitudes, l’hymne de saint Paul à la charité, le prologue de saint Jean, et d’autres… On serait presque tenté de qualifier ces morceaux de chefs-d’œuvre de l’art ; et pourtant ils ne le sont pas au sens propre, parce que ceux qui les ont écrits, n’ont pas consciemment cherché à faire du beau, ou à produire un certain effet. La vie de Christ s’est manifestée à travers eux de façon spontanée et naturelle, dans une production qui exprime la beauté de l’Évangile.
De la même façon, la contemplation d’un bel homme ou d’une belle femme, ne nous pousse pas à conclure que nous avons à faire à des artistes. Mais celui qui d’un bloc de marbre saura tirer une sculpture qui exprime leur beauté physique, nous le considérerons comme un artiste.
Il n’y a donc pas d’Art au sens strict du mot, sans création consciente, qui use d’une certaine technique. Pour certains arts cette technique peut être minimale, comme la littérature par exemple : chacun peut s’y lancer sans grande préparation ; pour d’autres, elle est très coûteuse en termes d’apprentissage : on ne s’improvise pas peintre, sculpteur ou pianiste.
D’autre part l’Art en lui-même n’exprime pas obligatoirement le beau, comme l’a écrit Boileau:
Il n’est point de serpent ni de monstre odieux,
Qui par l’art imité ne puisse plaire aux yeux,
D’un pinceau délicat l’artifice agréable
Du plus affreux objet fait un objet aimable.
Mais l’Évangile étant de fait beau et vrai, l’Art chrétien ne peut que manifester cette beauté et cette vérité. L’Art chrétien est donc un effort conscient, et en partie technique, de créer une œuvre qui reflète l’Évangile.
L’Ancien Testament contient des portions que l’on peut qualifier d’artistiques parce que l’écrivain a consciemment voulu produire un effet (Que ma langue soit comme la plume d’un habile écrivain) : les Psaumes, les Cantiques, les compositions de Salomon, et sans doute certains passages des prophètes. Je ne crois pas que le Nouveau en contienne autant, sans doute parce que c’était aux chrétiens de s’y mettre…
Ceci dit, au point de saturation auquel l’humanité est parvenue, l’Art chrétien n’a sans doute aucune chance de refleurir, il faudra attendre le millénium.🙁
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Merci Cactus Ren ! En fait, je ne me suis pas trop hasardé à définir ce qu’était l’art, je ne maîtrise pas suffisamment la question, cela mériterait une attention particulière. J’ai aussi éludé la question du « beau » (je renvoie à un article de JM Bloch dont je partage l’essentiel des conclusions), alors merci pour ton commentaire qui apporte une ouverture supplémentaire qui mériterait d’être développée ! Pour ta conclusion, je te trouve bien pessimiste, je ne pense pas que l’art chrétien soit flétri, il cherche simplement une nouvelle voie et un peu d’air. Mais c’est sûr que ça restera bien pâle face à ce qui nous attend…
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Merci pour cet article fort intéressant qui remet très brillamment les pendules à l’heure 😉
Etre ou ne pas être chrétien quand on écrit, peint, chante, pense, rit ….c’est parfois la question que l’on se pose, à tort ….
Ecrire est une Grâce : saisissons-la et soyons reconnaissant de cette liberté d’expression que nous avons ( encore … ) .
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Merci Annick ! Je suis bien d’accord avec toi.
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hello!
je découvre ce FB et de même que l’article sur :L’ART CHRETIEN
En fait je voudrais proposer un complément d’angle de vue
premierement: quel tableau le créateur nous offre à chaque saison?
Qui bénéfiçie de ce tableau? Chretien ou le monde entier?
Je sais une chose: c’est que tout être humain qui né dans ce monde possède des talents du créateur. Certains dons sont plus attritibués à un art. mais en faite savoir gouverner une entreprise ou un pays est un art quand celà est harmonieux.
le fait d’être passé par la révélation de la croix nous permet de trouver petit à petit notre véritable appel et direction pour excéller dans un art si nous avons en nous cette fibre artistique.Elle peut avoir été camoufler,enfouie mais soudainement apparait à SA lumiere.
Quand Christ votre vie parraitra, alors vous paraitrez dans sa gloire.Celà peut aussi s’appliquer dans la vie terrestre.pas. Trouver le langage de notre art, un art sanctifié, édifiant , lumiere, harmonieux etc…en fin de compte tous les êtres humains sont déjà ensemencé de la richesse de Dieu à leur naissance. Je dirai qu’il n’y à pas d’arts chretien, mais la lumiere que reçois le chretien révèle peut être d’avantage la source de cette lumière. il y à des chretiens qui font de l’art tout comme des athés qui savent également peindre, car tout dont parfait vient du père des lumieres. Il est bon pour les justes comme pour les injustes. Sous ce soleil tous ont reçu ce qui à été planté à la création du monde sous le régime du temp.
bref je dirais pour ma part le chretien exprime un art emprun de sa foi et de sa révélation
Le non croyant ou non éclairé exprime un savoir faire qui vient de Dieu sans le savoir même s’il le reçois de maniere héréditaire.
moi je n’ai pas reçu la perfection dans l’art de ne point faire de fautes. Je préfère exprimer un message et de laisser les autres les corriger.!(humour!) ça me soul de prendre du temp à corriger les erreurs de français.
j’espere que cette reflexion édifiera . écrivez moi si vous le voulez.
Je suis photographe et porteur d’autres talents dans d’autres pratiques
Richard
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