Poésie

Quand…

Quand sur le seuil est tapi le péché
Quand se glisse la tentation par la porte entrebâillée
Quand les mauvais choix la laissent s’inviter …

Douce sensation de liberté, légère euphorie
du cœur bravant l’interdit.
Envol du passé, abstraction du futur,
seul importe le présent dans cette aventure.
Inconscience, insouciance, funeste défi
forment ce prélude au drame.

Le secret ne peut indéfiniment rester scellé.
Mis à nu, il se révèle une lame
laissant derrière lui cœurs déchirés, destins brisés.
Stupeur et incompréhension, douleur et tensions
gravitent autour de l’inéluctable séparation.
Silence pesant, souffrance infinie.

La gaieté des premiers temps s’estompe peu à peu ;
au loin se profile un avenir incertain.
L’âme affranchie voit se refermer sur elle comme un piège.
Vertiges de l’esprit que les pensées assiègent !
Culpabilité et remords émergeants, butin opportun,
des malfaisants répliquant leurs discours râpeux.

Au loin liberté, au loin légèreté …
Seul reste en partage du plomb en chape.
Aux tourments à présent, il n’échappe.
Ainsi, de l’insensé, s’envole la fierté.

Tel un public scrutant l’arène
dans l’oubli du temps qui s’égrène,
de multiples témoins observent la scène,
spectateurs impuissants de cette œuvre malsaine.

De la foule s’élèvent ça et là des clameurs
accompagnées de doigts accusateurs.
Plus loin, des genoux sont fléchis,
des mains tendues vers le ciel.
Avec ferveur, passion et humilité
implorent le retour de la brebis égarée.
Le combat fait rage au creux de cette nuit.
Mais l’espérance attend avec foi l’arc en ciel.

Puissante Lumière qui chasse les ténèbres
confondant le cœur rebelle.
Avec force elle répand son amour inconditionnel
mettant un terme à cette marche funèbre.
L’âme aveuglée, soudain éveillée de sa torpeur
contemple avec effroi l’étendue du carnage.
Ses yeux, désormais ouverts, constatent l’horreur
des ruines fumantes et calcinées de son paysage.

Des rivières de larmes s’écoulent du cœur contrit.
Face contre terre et, de chagrin pétrie,
adresse au Créateur une ardente supplication :
« Père, ramène moi à la maison. »

~~~

Quand à force de larmes et de prières, les forteresses s’écroulent une à une.
Quand à force de combat et de supplications, l’ennemi perd du terrain et se voit forcé de reculer.
Quand le Tout-Puissant honore la foi de ses enfants et leur montre Sa gloire.
Quand de Son trône s’écoulent des fleuves d’eau vive apportant paix et guérison.
Quand de Sa tendre main il essuie les larmes et dépose un baume.
Quand Il déverse avec abondance Son amour amenant la réconciliation.

Seigneur nos cœurs ne peuvent que s’incliner devant Ta grandeur et Ta majesté, Toi qui règnes sur toutes choses. Tu es le grand vainqueur, Tu tiens nos vies entre tes mains.
Nous sommes en joie quand nous voyons ta gloire, mais combien le ciel doit être en fête !
Je veux te louer, te célébrer pour qui Tu es et élever ton nom qui est au-dessus de tout autre nom.

Là où le péché a abondé, la grâce a surabondé.
Romains 5.20
Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis qui était perdue. […]  Il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pécheur qui se repent.
Luc 15 v.6 et 10

Au travers de ce poème je veux mettre l’accent sur l’infinie grâce de Dieu, et proclamer que rien ne Lui est impossible. Quelques soient les situations, Il a le pouvoir de renverser la tendance et de changer le mal en bien.
Si nos yeux humains voient l’impossible, Il est le Dieu du possible. Il n’a pas changé et est toujours le même. Il est le Dieu du miracle encore aujourd’hui. Il nous suffit de nous abandonner totalement à Lui et croire qu’Il peut tout accomplir.
Il peut faire bien au-delà de tout ce que nous imaginons.
Toute forteresse en place ne pourra lui résister, car la victoire est acquise dans le nom de Jésus.

Je vous laisse avec ce chant sur l’amour de Dieu, tellement magnifique.

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