Mais si nous espérons ce que nous ne voyons pas, nous l’attendons avec persévérance.
Romains 8:25
Elle était, naturellement, plus grande qu’ une souris ordinaire – mesurant soixante centimètres, quand elle se tenait sur ses pattes arrière – et elle avait des oreilles presque aussi longues (bien que plus larges) que celles d’un lapin. Son nom était Ripitchip ; c’était une souris gaie et martiale qui portait une minuscule rapière à son côté, et tordait ses longues moustaches aussi crânement qu’un vieux capitaine.
Lewis, C. S., Le Prince Caspian, Chapitre 6
Ce festin de roi peut attendre
Il faut attaquer cette nuit !
Dans l’étui mon épée s’ennuie
Où est l’ennemi à pourfendre ?
Voyez Ripitchip l’intrépide !
Ce fameux chevalier souris
Soldat fidèle et aguerri
Mais au grand cœur doux et candide
Nous sommes douze, à ton service
Si l’un de nous boit le calice
Nous le buvons tous avec lui
Par le Lion, toujours unis !
Il vogua sur la mer d’Argent
En quête du pays d’Aslan
Vers l’extrême Orient du monde
Là où ciel et mer se confondent
Longtemps j’ai battu pavillon
J’ai navigué par tous les vents
« Bienvenue, au nom du Lion
Venez plus haut et plus avant ![1] »
Toi aussi, sois un chevalier
Rayonne sans vouloir briller
Un soir, heureux, sans vague à l’âme
Dans l’eau, tu jetteras ta lame…
[1] C’est ce que dit toujours Ripitchip aux nouveaux, mais vous le savez si vous avez lu La dernière bataille
Vous venez de lire un extrait de mon premier recueil de poèmes, intitulé La Grâce au pays de Narnia. Je vais le publier en entier sur les pages de Plumes Chrétiennes, à raison d’un poème par semaine.
Lire : Préface et sommaire « La Grâce au pays de Narnia »
Ce livre existe aussi en version papier, dans un version soignée et agréable à lire. Vous pouvez vous le procurer sur Amazon dans tous les pays.
Image d’illustration : Ripitchip, L’odyssée du passeur d’aurore, film Disney et Walden Media


