C’est une perle qui reflète
Toute la lueur de tes yeux ;
Une autre suit, elle répète
Que c’est bon de lutter à deux.
C’est un océan qui, déborde
Bonheur, de tristesse teinté,
Note de deux cœurs qui s’accordent
Au diapason de l’amitié.
C’est une mer calme, sans vague,
Une tempête… sans vacarme ;
Coulant au doigt, c’est une bague,
Humble joyau : c’est une larme.
Elle jaillit des profondeurs
D’où rien n’aurait pu la tirer ;
Rien … qu’un cœur, donnant à mon cœur
Un moment de fraternité.
Samuel Girardot, vers 1980
