Par Sylvie Ziani en réponse au défi d’écriture #25 sur les arbres
Sous le ciel azur, il se dresse fièrement,
Un gardien silencieux des saisons qui s’enchaînent.
Ses racines, telles des doigts entrelacés,
Plongent profondément dans la terre, ancrées.
Son écorce, tannée par le temps et les vents,
Raconte des histoires de mille printemps.
Ses feuilles, comme les étoiles vertes,
Dansent au gré du vent, légères et ouvertes.
L’arbre a vu naître des amours et des guerres,
Il a abrité des oiseaux, des rêves éphémères.
Ses branches s’étirent vers le ciel infini,
Cherchant la lumière, l’espoir qui ne finit.
Sous son ombre, les enfants ont joué,
Les amoureux se sont murmurés des secrets.
Et quand l’automne arrive, il se déshabille,
Offrant ses feuilles en sacrifice à la terre fertile.
L’arbre solitaire, gardien de nos mémoires,
Étend ses bras vers l’horizon, vers l’espoir.
Dans le silence, il nous enseigne la patience,
La force tranquille de la nature en résonance.
Alors, la prochaine fois que vous croisez un arbre,
Prenez un instant pour lui sourire, pour lui dire :
« Merci d’être là, immuable et bienveillant,
Toi qui es le témoin de nos vies, éternellement. »
Sylvie Ziani
Plumes Chrétiennes 