Ayant passé des mois dans une terre obscure,
La chrysalide sort, abandonnant sa peau,
Pour devenir « Cigale » sous un soleil nouveau.
Elle propage au sud son chant de bel augure.
La chenille elle aussi délaisse la pénombre
De son petit cocon pour un ciel lumineux.
Ce papillon superbe à l’envol floconneux
Recouvre chaque fleur et dépose son ombre.
Le malade, à son tour, quand il reprend sa forme,
Voit son futur d’un œil tout à fait différent.
Il s’abreuve à l’eau pure et va vers le torrent,
Il admire le beau, profite et se transforme.
Plus merveilleux encore, un homme, qui découvre
Que le Christ est Amour, suit ce chemin joyeux.
Il veut le partager et devient généreux.
Il marche confiant dans cette paix qu’il trouve…
Enfin dans les récits d’une mort imminente,
Après un tunnel noir, la lumière apparaît.
Jésus, dans sa splendeur, livre un espace abstrait
Où la vie éternelle est vraiment pertinente…
Paulalie, 2025-10-14

Superbe !
Continuez à écrire d’aussi beaux vers.
J’aimeJ’aime