Quand l’aurore aux doigts de rose,
Sur les flots couleur de vin,
Le soleil levant dépose ;
Quand se lève le matin,
Que s’illumine le jour,
Couve-moi de Ton regard,
Berce-moi de Ton amour.
Quand la nuit vient, qu’il fait tard,
D’un pâle éclat surlignées,
On voit mes blessures briller.
Mon cœur n’est pas de diamant
Mais de fragile cristal.
Panse-le donc tendrement ;
Tout le blesse : il a si mal.
Quand sous l’ardeur du zénith,
Ou dans les ténèbres sombres,
Tâtonnant, seule, j’hésite,
Laisse-moi trouver Ton ombre !
Alors Tu prendras ma main ;
J’avancerai en confiance
Vers les périls de demain.
Et dans une aube nouvelle,
Admirant la renaissance
De la lumière éternelle
Je sentirai en mon cœur
La paix que Tu mis en moi,
L’amour, l’espoir et la joie
M’envelopper de douceur.