Quand je contemple ta sainteté
Et quand je contemple ta beauté…
Ce sont ces merveilles que je vois
Et tout Le Merci que je te dois
Chaque facette de ces bouts de verre
Accroche le moindre rai de lumière
Ce corps dispersé et morcelé
Rassemblé dans Ton Corps parfait
Des 4 coins de la terre
S’unissent ces bouts de verre
Autant de petites lames tranchantes
Se collent à ta chair innocente
Attirés par Ton inexprimable amour
Et Ton Sang «aimant » sans détour
Le plus et le moins qui s’attirent
Deviennent un corps qui respire
Et de ces lames qui ton corps ensanglantent
Nait cet amour qui nous transcende
Ton regard plein de compassion
Transperce notre être au plus profond
Ton corps si parfaitement sculpté
Ombre de l’Epouse esquissée
La fusion de ces deux corps
Passe par le trépas d’abord
Et de ces lames de mort
Naissent des lames d’or
Nos corps de misère
Deviennent corps de lumière
Le Sculpteur de souffrances
Nous donne la délivrance
Je suis (tu es) une petite lame de verre
Parmi celles qui ton corps lacère
Comme les coups de fouet
Et ceux dont on t’a roué
Mais ton ciment d’amour
Nous scelle à Toi pour toujours
Cet échange fusionnel
Nous donne la vie éternelle
Entre frères et sœurs inconnus
Se forge une communion continue
Unis par l’Esprit des 4 vents
Qui rend Ce Corps vivant !


Mais maintenant en Jésus Christ, vous qui autrefois étiez loin, vous êtes devenus proches par le sang de Christ. Car c’est Lui notre paix, Lui qui des deux n’a fait qu’un en détruisant le mur de séparation, l’inimitié. Éphésiens 2.13-14.
Poème inspiré à partir de la mosaïque de l’artiste Mia Tavonatti (magnifique vitrail où elle a remporté le « Artprize » en 2011) « Cette crucifixion d’environ 3 m sur 4m a été réalisée en 2500 heures à partir de mosaïques coupées à la main, et collées sur un support en bois, elle pèse environ 210 kilos » dit la mosaïste.


