en réponse au défi d’écriture n° 11 de la tristesse à la joie
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Sitôt sorti du ventre maternel, l’enfant débute sa flétrissure.
Car lié à Eve, coupable par Adam, il est de même nature.
Ainsi, corps et âme, il est affecté par leurs mauvaises décisions.
Et à peine est-il né, qu’il est pris dans un processus de destruction.
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Tandis que l’enfant grandit, qu’il se développe et acquiert des connaissances,
Alors qu’il forcit et va de progrès en progrès, vers la mort, il avance.
Tandis que son intelligence s’accroît, il subit le délabrement,
Car le péché en lui, mène vers la corruption et l’effondrement.
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Quelques années vite passées, puis apparaissent les signes du déclin.
Chaque nouveau jour entraîne l’homme vers sa chute et l’usure du temps.
Dès le matin, sa peau se plisse, ses yeux se cillent et ses joues se vident.
D’âge en âge, son teint se fane, les sillons deviennent rides profondes.
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Vers quarante ou cinquante printemps, son énergie décline, il s’étiole.
À ce manque, se rajoutent la lassitude, les fatigues fréquentes.
Puis, mêlés à cet affaiblissement, les premiers cheveux blancs ou cendres.
Suivront les douleurs d’un corps usé et diminué, les paupières lourdes.
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Notre vie est une vapeur qui nous file entre les doigts et nous échappe.
À peine le temps de s’y installer, de se comprendre soi ou les autres,
À peine le temps de sourire, de se risquer et d’entrer dans la danse,
Qu’on a déjà perdu les deux tiers de notre fragile et courte existence.
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Par notre nature pécheresse, la déchéance est inéluctable,
Et vieillir est une lente agonie, s’achevant sur notre sort mortel.
La dégradation du corps suit ou précède celle de l’encéphale,
Et rien ne peut empêcher l’issue fatale de notre chair périssable.
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Pour certains, sans avoir compris le sens de la vie, le glas sonne déjà.
De son timbre sinistre, il clarine, annonçant que la fin est bientôt là
Que cesse ce vil grelot du temps qui tinte toujours trop tôt et affole !
Ce signal du crépuscule de l’homme, annonciateur du dernier râle…
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ET SOYONS DANS L’ALLÉGRESSE !
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Car alléluia, par Jésus ressuscité, nous avons l’éternité !
Alors que nous étions perdus, morts par nos offenses et par nos péchés,
En Se donnant à la croix du calvaire, Christ a racheté notre sort !
Il nous a sorti des ténèbres et nous a relevés d’entre les morts !
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Quand par nature, nous étions voués à la mort et à l’iniquité,
Voici, par toutes choses nouvelles, Il a remplacé notre passé !
Il a changé nos pleurs en joie, de la plus belle robe nous a vêtus,
Et nous a parés d’un habit de louange au lieu d’un esprit abattu !
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Sauvés par grâce, par la foi, nous sommes passés de la mort à la vie !
Alors que nous étions pauvres et perdus, le Père nous a accueillis !
Il rassasie de biens notre vieillesse et nous fait rajeunir comme l’aigle !
Et pour nous tous qui croyons, Il a préparé une demeure éternelle !
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OUI, SOYONS DANS L’ALLÉGRESSE !
By Christ’in