Défis d'écriture, concours, jeux·Participations

Octobre

En réponse au défi d’écriture n°11

Six heures trente.
Le réveille-matin emmitoufle les rêves
D’un café noir, de tartines beurrées.
Journal radiophonique. Moral sapé.
Sortir. Brouillard.
L’air picote les yeux.
Ajuster le bonnet sur les oreilles.
Ne pas oublier les gants.
Gratter les vitres qu’enserre le givre glacé.
Démarrer la voiture dans l’humide pénombre.
Une journée triste et grise s’annonce.
Loin, très loin les parfums de l’été…
Fardeau, lourdeur. Tristesse.

Sur la place, l’église engourdie,
Fantôme géant griffonné par la nuit.
Perfide, la bise se lève,
Pénètre le clocher endormi.
Elle voudrait que se lamente le glas
Que les larmes engloutissent les joies,
L’espoir et tout ce qui vit.
Les cloches de l’Angélus la prennent de court,
Carillonnent à toute volée.

Souviens-toi, homme de peu de foi :
Dieu est vivant…

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