J’ai pris le parti d’aller un peu plus loin, de composer en vers et en alexandrins
Et pour la première fois en quatrains, d’alterner les rimes en masculin, féminin
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Alors que je devais m’exprimer sur l’amour.
Alors qu’il me fallait m’ouvrir par l’écriture.
Alors que pour gagner le prix et concourir,
Je devais me raconter sans demi-mesure.
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C’est à toi, curieusement, que j’ai songé.
C’est vers toi que ma pensée s’est acheminée.
Et pourquoi toi, m’étais-je alors interrogée ?
Étions-nous liées l’une à l’autre ou destinées ?
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Était-ce la fougue des sentiments naissants,
L’excitation d’une flamme grandissante,
Le fait de former un duo si évident,
Ou notre cohabitation bienveillante ?
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Qu’est-ce qui faisait que mon cœur pour toi, battait,
Que malgré ta fadeur, je me sente attirée ?
Qu’est-ce qui faisait que malgré ton peu d’attrait,
Entre toutes, tu demeurais ma préférée ?
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Certaines m’avaient charmée un temps, au début.
D’autres avaient partagé ma vie décousue.
Avant toi, j’en avais énormément connu,
Que j’avais toutes délaissées sans plus-value.
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Longtemps ou pas, j’avais désiré leurs faveurs.
Chacune d’elles, j’avais aimé à son heure,
Avant de les quitter pour un nouvel ailleurs.
L’espoir d’un autre-part, d’une vie bien meilleure.
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Longtemps, j’ai cherché la perle rare en Eden.
Longtemps, j’ai couru les chimères, balivernes.
Sur des sables mouvants, jamais je n’étais zen,
Mais avec toi, l’engagement se fit sans peine.
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Longtemps, j’ai sur investi dans le décorum.
Longtemps sans attache, mon âme fut bohème.
Longtemps, je n’ai pu m’engager qu’en post-scriptum.
Mais tu es celle qui m’inspire ce poème.
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J’ai souvenir de notre première rencontre.
Quand je t’ai vu, il n’y a pas eu de coup de cœur.
Le ciel était gris pâle et c’était en Novembre.
Je n’ai pas vibré, ni ressenti de l’amour.
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Au tout début, je t’ai trouvé tristement âgée.
Et plutôt déçue, je suis restée en retrait,
Avant de percevoir tes qualités cachées,
Et discerner chez toi une grande beauté.
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Je t’ai examiné, je t’ai imaginé.
Et j’ai vu ton potentiel dans mes pensées.
J’ai perçu en toi, ce qu’au fond, je recherchais.
Et mon âme vagabonde s’est attachée…
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C’était toi que je désirais sans le savoir.
Toi, qui raisonna en écho dans ma mémoire.
Toi, qui fanais depuis des ans sans t’émouvoir.
Toi, qui te délabrais sans en faire une histoire.
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Je vais te redonner l’éclat du temps passé.
Oui, toi en disgrâce, à l’agonie présagée,
Je vais te parer de couleurs, te sublimer,
Je vais te revêtir d’étoffes chamarrées.
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Toi, ma maison…
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Félicitations !
Le mètre et la rime sont acquise, la prochaine étape serait de travailler sur le rythme du vers. En règle générale, la sixième syllabe de l’alexandrin (la césure) devrait porter l’accent tonique du mot. Par exemple :
Rien ne SERT de couRIR, il FAUT parTIR à POINT.
Le LIEVRE et la torTUE en SONT un témoiGNAGE…
Bon courage, continuez à nous écrire de beaux vers.
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merci Lilianof pour l’encouragement et le conseil 🙂
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Oups! « acquises ».
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Très réussi ! Il y a plein de jolies choses dans ce poème, merci Christ’in !!
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merci David 🙂
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Ce n’est pas facile de s’essayer à l’alexandrin et il y a encore des progrès mais c’est très touchant cet éloge de votre lieu de vie !
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merci beaucoup !
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Vous pouvez vous reporter à l’art du vers et aussi à l’incontournable Traité de Gilles Sorgel‚ accessible gratuitement‚ et qui donne toutes les bases 🙂
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