Je me fraie un chemin à travers les ruines,
Dans les cendres du soir, vers un arbre effeuillé ;
Le sol est rocailleux et le ciel embrouillé,
La vie devant mes yeux est couleur de bruine.
Je ne vois pas, là-bas, la croix sur la colline,
Ni le petit narcisse encore ensommeillé ;
Je jette dans le vent quelques cailloux striés
Qui brillent un instant sous la lune opaline.
Soudain, du mouvement : qui ouvre les rideaux ?
La lumière jaillit comme une source d’eau,
La forêt reverdit et les pierres remuent !
C’est le matin, dit-il, car tout est accompli !
Un rayon blanc d’espoir se pose sur mon lit ;
Aujourd’hui, je me lève, abandonnant ma mue !
David, 18/04/2022
En réponse au défi d’écriture #15 : Tout est accompli, levons-nous !
Alléluia ! Description sensible et subtile, émouvante, comme si on y était 🙂
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Merci Coeur_de_mots !
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il y a comme un parfum de mystère dans ce texte ou alors la nuit n’existe plus…
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