Je suis en voyage
J’admire le paysage
Rouge jaune vert bleu
Défilent sous mes yeux
Silencieux feu d’artifice
Pour l’artiste un vrai délice
J’en cueille un au passage
Le fixe sur cette page
Pour regarder à foison
Le festival de cette saison
Promenade en bord de mer
La brume me désaltère
Le vent fouette mon visage
Mes pas marquent le rivage
Aussitôt absorbés
Par la vague assoiffée
Le soleil qui se reflète
Dore la plage de paillettes
Ce trop plein de bonheur
Qui étreint mon cœur
Laisse en présager
L’éphémérité
J’admire les rouleaux
Sur lesquels surfent les ados
Leur grondement sans fin
Je ne m’en lasse point
Paysage toujours mouvant
Magnifique océan
Auprès des cascades
Souvent je m’évade
Leur mélodie folle
M’inspire des paroles
Les mots défilent
Sous la main habile
Coulent comme la fontaine
D’une source lointaine
Les paysages normands
Sont un peu surprenants
Nuages, pluie, soleil, vent
Sweat, ciré, maillot, caban
La mer disparaît
Place à la pêche à pieds
Puis soudain reparaît
Prête à te submerger
Balade sur la plage
Cueillette des coquillages
Le vent d’abord grisant
Soudain devient saoulant
Les petites ondées
Vont vite te transpercer
Les jolies vaches tachetées
Allongées sous les pommiers
Ne cessent de ruminer
A quoi donc peuvent elles penser ?
Voici un patchwork de petits poèmes écrits au cours de belles balades au fil des étés. Jamais je ne me lasserai de m’émerveiller devant les splendeurs de la création, des cimes enneigées du massif des Alpes s’imposant à l’horizon, à l’éclat des petits grains de sable en mica se miroitant sur la plage.
Il a construit son palais dans le ciel
et fondé sa voûte sur la terre;
il appelle l’eau de la mer
et la verse à la surface de la terre.
L’Eternel est son nom. Amos 9:6
Plumes Chrétiennes 