IX – La mort fuirait devant la Grâce

Car la loi a été donnée par Moïse, la grâce et la vérité sont venues par Jésus Christ
Jean 1.17

Ils étaient sur un plateau herbu et dégagé, d’où l’on pouvait observer la forêt qui s’étendait, à perte de vue, dans toutes les directions, sauf en face de soi. Là, loin à l’est, il y avait quelque chose qui scintillait et qui remuait.
– Regarde ! murmura Peter à l’oreille de Susan. La mer !
Juste au milieu du plateau se trouvait la Table de Pierre. C’était une immense dalle sinistre de pierre grise, posée sur quatre pierres verticales. Elle avait l’air très vieille ; et elle était couverte d’inscriptions, lignes et dessins étranges, qui pouvaient être les lettres d’une langue inconnue. On éprouvait un sentiment bizarre à les regarder.
Lewis, C.S., L’Armoire magique, Chapitre 12

Face à la mer orientale
Non loin de la grande rivière
Se trouvait la Table de Pierre
Solennelle et impériale

La nuit, elle servait d’autel
On y donnait en sacrifice
Les ennemis de la Justice
Qui se rêvaient en immortels

Comme les tables de la loi
On y trouvait des inscriptions
Qui indiquaient la direction
De l’espérance et de la foi

L’une d’elle annonçait qu’un jour
Un innocent prendrait la place
D’un traître, et dans un demi-tour,
La mort fuirait devant la Grâce

Tel un majestueux dolmen
La Table était-elle un tombeau ?
Prenons le sentier qui y mène
A la lumière des flambeaux

Elle est recouverte aujourd’hui
D’une colline verdoyante
Qui sait où cela nous conduit ?
Laissons-nous porter par la pente…

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Vous venez de lire un extrait de mon premier recueil de poèmes, intitulé La Grâce au pays de Narnia. Je vais le publier en entier sur les pages de Plumes Chrétiennes, à raison d’un poème chaque lundi.

Lire : Préface et sommaire « La Grâce au pays de Narnia »

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