Un bel agneau qui gambadait,
Près de sa mère dans un troupeau,
Fut attiré par un dadais,
Qui portait un drôle de chapeau.
Très vite, ils devinrent des amis,
Se racontaient tous leurs secrets.
Mais à sa mère avait promis,
De garder celui du fourré.
Mais, le sot voulait tout savoir.
Il insistait jour après jour,
Pour connaitre toutes les histoires,
Usant la ruse et puis l’humour.
Le petit agneau innocent,
Eut quelques doute sur l’amitié.
Finit par trouver ça lassant,
Et dit enfin au flibustier :
« Que caches tu sous ton chapeau ?
Et je te dirai le secret,
Qu’est camouflé dans le troupeau,
Tu le retrouves dans les fourrés ! »
Mais, soudain qui se dévoila,
Derrière le dadais grimaçant ?
Avec le chapeau qui vola,
Un loup acerbe et menaçant !
Tout le troupeau se dispersait !
Chacun partait de son côté !
Le loup hurlant qui les coursait,
Fut subitement arrêté !
Par un lion majestueux,
Qui émit un rugissement…
Et pelotonné dans son creux,
Le petit agneau, un bêlement :
« Il est là mon secret
Caché dans le fourré !»
« Par la bouche des enfants et de ceux qui sont à la mamelle Tu as fondé ta gloire, pour confondre tes adversaires, Pour imposer silence à l’ennemi et au vindicatif. » Psaume 8 : 2
« Rencontre une ourse privée de ses petits, Plutôt qu’un insensé pendant sa folie » Proverbes 17 : 12
