Au regard des étoiles, sous un clin d’œil de lune,
Cachée d’un quart et demi, de sa paupière fermée,
Gardien de chèvres blanches, il comptait l’unité,
Sur une douce crête, boueuse des eaux des brumes.
L’homme était portugais aux dernières présomptions,
Abandonné d’une mère, à l’amant sans passion,
Orphelin de ce père, dont il porte le nom,
L’homme dormait sous la voûte, sa seule constellation.
Mon grand-père à moi est un Rimbaud de miel,
Aux chandelles des étoiles, il buvait l’eau des pluies,
Sous les mille pléiades, vulnérable au sommeil,
Lui a-t-on donné droit, de naître pour la vie ?
Il n’avait donc ni gîte, ni grenier pour vivier,
Puis partit à l’armée, pour se remplir la bouche.
Il trouva même l’eau tiède, et les couvertures douces,
Car la soupe est si chaude, au coin des bombardiers.
Au jour de ses noces, il apprit la bravoure,
Et apprit même à lire, les artistes qu’il aimait,
Il récitait les vers, que Dieu lui avouait,
Dans le silence des nuits, où il apprit l’amour.
Il oublia son aire, pour une brune aux yeux juifs,
À l’âme douce du Père, au cœur pur des Cieux.
Elle reflétait l’ivresse, des cantiques les plus vifs,
Il perdit toute nielle, pour répondre à ses vœux.
