Les maisons, les jardins, les arbustes divers, Les palmiers de la rue, à la taille si haute, D’un lacis rutilant sont bientôt recouverts, Qu’avec grâce et ferveur, l’habitant leur tricote.
Vous qui ne décorez que par souci vénal, Saisissez de Noël, le bel espoir vernal ; Nous célébrons un fait, et non point une fable :
Le Puissant, le Dieu fort, se fait fragile enfant, Et s’offre aux malheureux, en cadeau ineffable. Désert, allume-toi, d’ornements triomphants !

A Phoenix, Noël est déjà là ; ce qui s’explique sans aucun doute, par la motivation commerciale. Mais d’où vient le besoin d’aller sur les montagnes décorer les cactus et les buissons de créosote de guirlandes lumineuses ? La technologie moderne des LEDS et des panneaux solaires, leur permet aujourd’hui d’être visibles des km à la ronde et de clignoter la nuit pendant des mois. Cet instinct des hommes de vouloir associer la nature à leurs joies et leurs peines, ne date pas d’hier ; on le retrouve dans l’Écriture. Animé par l’esprit prophétique, Esaïe s’écrie :
Vous sortirez pleins de joie, et vous serez conduits en paix ; les montagnes et les collines éclateront en cris de joie à votre vue, et tous les arbres de la campagne battront des mains.
Sans qu’il en soit conscient, le Phoenicien qui prend la peine (il en faut !), d’habiller un Saguero, haut de plusieurs mètres, hérissé d’épines, d’une combinaison électrique, ne fait qu’obéir à l’esprit de Noël, qui lui commande de préparer la nature à la venue du Fils de Dieu.
Qu’est-ce que Noël, en réalité ? Certains chrétiens chagrins veulent voir dans cette fête la récupération par l’Église romaine de traditions païennes antérieures. Mais leur affirmation ignore absolument à quel point les pères des premiers siècles étaient soucieux de ne pas mêler le paganisme à l’Évangile ! et quel manque de sensibilité, et d’intuition chrétiennes dans ces lourdes explications !
L’Église a toujours su, par contre, s’approprier et transcender les fêtes juives : la Pâque israélite commémorant la sortie d’Égypte, devient Pâques chrétiennes célébrant la résurrection de Jésus-Christ ; la Pentecôte juive, que les rabbins associaient au don de la loi devient la fête du don de l’Esprit Saint. Et Noël ? Noël nous vient très probablement d’une autre fête juive, que Jésus lui-même a célébrée : la fête de la Dédicace, la fête des lumières ; Noël est tout simplement la Hanoucca juive glorifiée ! le rapport symbolique entre les deux devient évident, quand on l’examine.
Le monde occidental aura beau essayer de rejeter toujours plus le christianisme qui lui a donné naissance, Noël reste à toujours la fête des lumières, car par les entrailles de la miséricorde de notre Dieu, l’Orient d’en haut nous a visités ; sur ceux qui habitaient le pays de l’ombre de la mort une lumière resplendit. ; que l’homme s’en doute ou non, les anges, la nature, la création toute entière, célèbrent à leur manière, la naissance du Sauveur.

Vous me donnez une idée !
Cette année, je vais abandonner le traditionnel conifère et je vais opter pour une pyramide de livres empilés façon « rat de bibliothèque » que je vais orner de guirlandes lumineuses à led, pommes de pins et boules, et bien sûr, couronner d’une étoile dorée au sommet.
En vous assurant de l’intérêt que j’ai pris à vous lire, bien amicalement.
J’aimeJ’aime
C’est une originale idée ! qui de plus vous épargnera peut-être le mal de tête d’imaginer le cadeau qui conviendrait à chacun : vos amis n’auront qu’à choisir. Mais ne mettez que de bons livres… Amitiés🎄
J’aimeJ’aime