
Si ma tête était de l’eau
Je deviendrais ruisseau
Si mes yeux étaient fontaines
J’inonderais les plaines
Je verserais des larmes
Je tremperais les charmes
Je pleurerais jour et nuit
Je me changerais en pluie
J’arroserais la terre
Je laverais la misère
Je verserais des pleurs
Sur tous les malheurs
Mon cœur marmelade
S’écoule en cascade
N’est plus que sanglot
Dont s’épanchent des flots
Au pied de ton trône
Je dépose l’aumône
Dans ton récipient
Recueille cet excipient