Pas un son, pas un bruit et pas même un murmure,
Et cela fait deux mois maintenant que ça dure.
Je me sens isolée, enfermée, prisonnière.
Personne pour me parler et aucun vis à vis ;
Dans ma cage dorée chaque jour je languis.
J’ai beau vouloir y croire, mon cœur se désespère.
Même le temps est gris, les oiseaux sont partis.
Comme eux j’aimerais bien m’envoler moi aussi,
Fuir loin de ce brouillard et chercher le ciel bleu.
Je voudrais tellement retrouver la tendresse
Du cocon familial et là, sous ses caresses,
Blottie dans sa douceur, me réchauffer un peu.
Oh tu me manques tant ma famille bien-aimée !
Les jours sont monotones lorsque tu n’es pas là.
Oh quand pourrais-je enfin te serrer dans mes bras !
Chaque heure, chaque minute, tu es dans mes pensées
Et dans mes rêves seuls, je peux te rencontrer.
Mon âme est en souffrance et je me sens si lasse,
Ah pouvoir simplement face à face te parler !
Mais quand j’ouvre les yeux, debout devant la glace,
Je ne vois qu’un reflet, celui de mon ennui
Et de ma solitude. Alors, couvrant mes joues,
Les larmes se déversent, et, tombant à genoux,
Le regard vers le ciel, à Dieu je lance un cri.
Seigneur, je t’en supplie, ranime mon courage.
Aide-moi je te prie à traverser l’orage.
Je veux me rappeler sans cesse tes bontés.
Je sais que tu étais, tu es et tu seras
Toujours à mes côtés, pardon de l’oublier.
Je veux saisir ta main et marcher avec toi.
Je t’ouvre grand mon cœur, enlève toutes mes peurs.
Je sens tes bras puissants et ta douce chaleur
Doucement chasse mes pleurs et ravive ma joie.
Remplis-moi de Ta paix et change mes pensées.
Ton amour, comme un baume déposé sur mes plaies,
Calme ma peine immense et la douleur s’en va.
Je relève la tête et là, dans le miroir,
Se reflète ta croix, ta vie et mon espoir.
Merci pour ce texte qui me parle beaucoup…
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Merci pour ce texte, les deux derniers vers sont magnifiques.
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