J’ai eu bien des idoles
Que nul ne condamnait :
Le savoir et l’école
Peuvent nous faire chuter.
J’ai été le grand-frère
Condamnant le prodigue,
Marthe la cuisinière
Songeant à sa fatigue,
Tous se privant sans joie
De s’assoir à Tes pieds,
Soumis à une loi
Qui vint Te crucifier.
S’il n’y a aucun crime
Qui souille ma mémoire
Mon mal pourtant opprime
Mon Seigneur ! Nul espoir !
Qui pourrait témoigner,
Mon Dieu, en ma faveur ?
Mille fois j’ai péché
Et j’ai fait mon malheur ;
Mais le Christ à la Croix
M’accueille et me pardonne.
Mon défenseur, c’est Toi !
Me voici nouvel homme.