la mort de ceux qui l’aiment.
(Psa.116.15)
Colibri de couleur, voltigeant au jardinDes merveilleuses fleurs, plantées par les prophètes, Dans leur suc tu puisais des promesses parfaites, Sans un mot superflu, ni détail anodin.
Ton zigzag étonnant fuyait avec dédainLes sermons convenus, les pensées toutes faites, Et tu aimais plutôt, jouant les trouble-fêtes, Exhorter tes lecteurs à passer le Jourdain.
Petit oiseau de feu, qui brillait en Bretagne, Notre prière émue en esprit t’accompagne : Si le jour diminue, demeure l’essentiel.
Car Christ nous a aimés ; voici que par sa grâce, Avant qu’il fasse obscur, vers ton Roi dans le CielBrusquement envolé, tu contemples sa face !
En hommage à une chère amie, avec qui j’ai souvent échangé à l’époque des débuts de l’internet chrétien, et qui avait alors pour nom de plume : Colibri.