La République parle bien haut,
Postillonnant sur des pupitres.
Elle déambule et fait le pitre,
En mâchouillant de gros micros.
Elle fait la roue comme un vieux paon,
Mais qu’est-ce qu’un paon sans son ramage ?
Un faisan gras qui joue les Sages
Alors que ses ailes sont de plomb.
Se souvient-elle des échafauds ?
Et de ses « lumières » d’autrefois ?
Couper des têtes n’est pas nouveau,
Tout ce qui a été, sera…
Et voilà qu’elle expose ses larmes !
Elle geint pour « ceux partis trop tôt ».
Mais que fait elle de leurs bourreaux ?
Quand nos valeurs deviennent leurs armes ?
Elle qui jadis fût si violente
Pour imposer ses philosophes,
Elle s’hystérise, se catastrophe
Mais sa main reste molle et lente.
Bref, tout ça n’a plus d’importance :
Il est parti Monsieur Paty…
Et Dieu seul en connait le prix,
Lui qui l’avait payé d’avance.
(Pause)
Notre Seigneur est plein de grâce
Mais Son Œil n’est jamais fermé !
Ce qui se dit, ce qui se fait,
Est dit et fait devant Sa Face !
Que ceux qui le désirent entendent,
Et se repentent de leurs méfaits.
De peur qu’au jour des Mille années
Tous ces martyrs ne les attendent…
Jake, octobre 2020, en hommage à Samuel Paty