Poésie

Monsieur Paty

La République parle bien haut,
Postillonnant sur des pupitres.
Elle déambule et fait le pitre,
En mâchouillant de gros micros.

Elle fait la roue comme un vieux paon,
Mais qu’est-ce qu’un paon sans son ramage ?
Un faisan gras qui joue les Sages
Alors que ses ailes sont de plomb.

Se souvient-elle des échafauds ?
Et de ses « lumières » d’autrefois ?
Couper des têtes n’est pas nouveau,
Tout ce qui a été, sera… 

Et voilà qu’elle expose ses larmes !
Elle geint pour « ceux partis trop tôt ».
Mais que fait elle de leurs bourreaux ?
Quand nos valeurs deviennent leurs armes ?

Elle qui jadis fût si violente
Pour imposer ses philosophes,
Elle s’hystérise, se catastrophe
Mais sa main reste molle et lente.

Bref, tout ça n’a plus d’importance :
Il est parti Monsieur Paty…
Et Dieu seul en connait le prix,
Lui qui l’avait payé d’avance.

(Pause)

 Notre Seigneur est plein de grâce
Mais Son Œil n’est jamais fermé !
Ce qui se dit, ce qui se fait,
Est dit et fait devant Sa Face ! 

Que ceux qui le désirent entendent,
Et se repentent de leurs méfaits.
De peur qu’au jour des Mille années
Tous ces martyrs ne les attendent…

Jake, octobre 2020, en hommage à Samuel Paty

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