Faut-il s’en souvenir ?
Celui qui devait porter
Toutes nos maladies
N’était pas encore apparu
Voués à la douleur et à l’épée
Nous étions sans guérison
Malgré tous nos subterfuges
Malgré toutes nos médecines
Nous étions de grandes plaies
Puantes
Béantes
Ouvertes sur le vide
Voués à la douleur et à l’épée
Nous étions sans guérison
Nos peurs devenaient indomptables
La maladie figeait dans le temps les plus belles promesses
L’espoir rendait son dernier soupir
Chacun allait là où le désir de guérir le porter
Jusqu’au jour où celui que nous avions
Toujours attendu
Apparaisse
Y’avait-il un nom pour nommer notre maladie ?
Oui toujours !
Lecture : Jérémie 8:22
N’y a-t-il plus de baume de Galaad, ne s’y trouve-t-il plus de médecin ? Pourquoi donc n’a-t-on pas mis un bandage à la fille de mon peuple ?
Les mots sont forts, ils sont justes ! On ne peut tourner la tête et ignorer la maladie… et le remède….
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