Par Alain Tardiveau, réponse au défi d’écriture n° 11
Je regarde la pendule d’argent,
Il me reste un peu moins d’une heure,
C’est bien peu, pour un enfant
Une étreinte, une dernière bise à ma sœur.
Nous sommes déjà en automne,
Dans le jardin, les roses ont fané,
Je suis encore un p’tit bonhomme,
Qui voudrait encore rêver.
Demain, je serai loin, avec mes souvenirs
Je partagerai mes larmes avec le cocher,
Des grimaces il fera, pour me faire rire,
Et cette calèche, qui se mettra à grincer.
Dans ma poche, un cadeau de la servante
Une pomme et la photo de maman,
Elle était belle et élégante,
Je pense à elle, un long moment.
Demain, je serai seul, un peu rebelle
Assis sur les marches de l’orphelinat,
Le nez en l’air, à prier, à parler au ciel,
En rêvant à ma mère et de mon papa.
Tiens ! au loin le son d’une cloche…
C’est un petit texte tout mimi ! J’aime beaucoup la simplicité qui s’en dégage !
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