Par Cœur de mots, en réponse au défi d’écriture 13
Le fracas du monde
La quiétude de la nuit
Des villes sous les bombes
Le cours de la vie
L’angoisse et les larmes
La joie d’une naissance
La détonation des armes
Des rires et des danses
Ici, ou là-bas, sur la planète
D’un côté à l’autre du pont
Abondance ou disette
Froideur ou affection
D’un village à un autre village
D’une fenêtre à une autre fenêtre
Travail, ou chômage
Esclave, ou maitre
Les hommes se taisent
Mais les injustices crient
Rien ne les apaise
Ni la mort, ni la vie
Ils naviguent sur les mers
Partent dans les déserts
Prennent en main leur destin
Essaient de se frayer un chemin
Certains usent de violence
Et partent à la conquête
D’autres baissent la tête
Et usent de patience
Il n’y a pas de solution
Il n’y a pas d’issue
On tourne en rond
On n’en peut plus
Assez de l’orgueil des hommes
Qui s’élève jusqu’à toucher le ciel
Assez de l’égoïsme qui est comme
Une infamie devant l’Eternel
Ce ne sont pas des mots
Qui vont changer l’humanité
Mais c’est d’un cœur nouveau
Que peut surgir la bonté
À tout âge, et partout dans le monde
Celui qui se tait, comme celui qui gronde
Peut recevoir la nouvelle naissance
Celle qui conduit à la bienveillance
Qui nous apprend la tolérance
Et qui nous donne une joie immense
C’est pourquoi je ne désespère pas
C’est pourquoi je ne baisse pas les bras
Même si je ne crois pas
À une vie meilleure ici-bas
Je peux être ce caillou
Qui sur l’eau fait des ricochets
Qui donne un peu d’amitié
Et qui rend l’air plus doux
Je peux être cette main tendue
Pour répondre à un besoin
Je peux être comme cet oiseau
Qui dans son bec prenait de l’eau
Pour éteindre l’incendie
Qui ravageait son pays
Le fracas du monde
Et dans mon cœur
La paix de Jésus qui m’inonde
Cœur de mots
A retrouver aussi sur son blog : http://marcheravecdieu.canalblog.com/archives/2019/08/04/37542834.html