Poésie·Réécritures

Mon âme, bénis Dieu…

D’après le psaume 104

Revêtu de splendeur et de magnificence
Démesurément grand, illimité, immense
Mon âme, bénis Dieu, en toute déférence !

Il est enveloppé d’un manteau de lumière
Et au-dessus de lui, tel une dentellière
L’ample ciel se déploie pour glorifier le Père

Il habite là-haut, bien au-dessus de l’eau
Emprunte les nuages pour se déplacer
Et les ailes du vent le font accélérer

Il fait souffler les vents pour parler aux humains
Les éclairs à ses pieds le servent plein d’entrain

La terre est bien campée sur de sûrs fondements
Rien ne peut l’ébranler, il la tient fermement

Il l’avait habillée du bleu de l’océan
Les monts étaient couverts par les flots rugissants
Il les a menacés d’une voix de tonnerre
Et ils se sont sauvés, sans regard en arrière

Les montagnes aussi, entendant son appel
Se sont surélevées, pour approcher le ciel
Les vallées pour leur part, ont perdu leur hauteur
Prenant la position dictée par leur Seigneur

L’eau a été bridée, sa limite fixée
Pour que la terre ainsi soit toujours préservée

Les sources sont guidées vers de puissants torrents
Et les cimes alors sont comblées de leurs chants
Les animaux sereins n’ont plus soif maintenant
Et les oiseaux heureux, nichent sur leurs rivages
Joignant leurs doux refrains, cachés dans les feuillages

Du haut de son palais, Dieu fait tomber la pluie
Les sommets arrosés, la terre est assouvie
Et la prairie peut donc nourrir les écuries
L’homme n’a qu’à cueillir le fruit pour sa survie

Et Dieu prend soin d’offrir à l’humain, pour son cœur
Du vin pour lui donner un soupçon de bonheur
Son visage devient resplendissant et beau
Et le pain lui apporte forces et repos

Et les arbres plantés par le Dieu séculaire
Sont florissants et forts, choyés et honorés
Les oiseaux viennent donc heureux s’y camoufler
La cigogne demeure dans les hauts cyprès
Marmottes, bouquetins courent se réfugier
Dans les hauteurs où Dieu leur construit un repaire

Il a créé la lune pour marquer les temps
Le soleil obéit quand surgit le moment
De fermer les rideaux, à l’heure du ponant

Il fait alors venir l’obscurité, la nuit
C’est pour les animaux l’annonce de l’instant
De soudain s’animer, se mettre en mouvement
Les lionceaux sur leur proie bondissent rugissants
Demandant au grand Dieu de nourrir leurs petits

Le soleil se réveille et ils sont rassasiés
Ils vont se retirer au fond de leurs tanières
Mais pour l’humain c’est l’heure de se relever
Et d’aller travailler pour nourrir sa chaumière

Oui la terre est remplie des biens de l’Éternel
Il œuvre abondamment, sagement, paternel

Tu as créé la mer, profonde et infinie
Pleine d’être vivants, très grands ou tout-petits
Parcourue de bateaux, logeant le léviathan
Destiné par tes soins, à jouer dans ses flots
Et tous ces animaux, espèrent tes présents
Ils sont, pour subsister, de toi bien dépendants
Et généreusement, tu donnes tes cadeaux
Tu ouvres tes deux mains, et les voilà bénis
Si tu pars te cacher, ils deviennent tremblants
Toi le chef du souffle qui les maintient en vie
Décidant de la fin, et du commencement
Pour que la terre soit toujours en mouvement

Que la gloire de Dieu dure éternellement
Que ce qu’il accomplit comble son cœur de joie
Il regarde la terre et son sol est tremblant
Quand il touche les pics, la fumée se déploie

Je veux louer ce Dieu tant que j’existerai
Je veux le célébrer, faire ce qui lui plaît
Et que toute ma joie, soit en lui bien placée

Les méchants, les pécheurs, qu’ils soient exterminés
Mon âme, bénis Dieu et viens donc le louer !

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