Par Vianney Roche-Bruyn
Je ne sais que décrire alors j’écris ces mots,
Sans raison, c’est possible, et pourtant je soulage
Mon cœur trop plein de verve avec un grand courage :
Au-delà de mes vers je vois mes airs jeunots,
Je sens cette douleur de mon âme brisée
Par le rire d’autrui dans cette cour, hier.
Oui, peut-être ai-je tort d’éloigner ce vieux fer
D’une rouge blessure à l’ardeur maîtrisée.
Sûrement suis-je bête à produire ces vers,
Ne sont-ils point ces morts qui vivent dans l’histoire,
Pour qui l’auteur prétend connaître cette gloire
Qu’il perçoit du tombeau d’une nuit de revers,
Et ne voient le succès qu’à son trépas ? La force
Que le poète donne à son puissant crayon –
Cet esprit qui jamais n’aimera le bâillon –
N’a rien de celle-là qui contemple son torse ;
Le pouvoir du poète est bien plus que ces airs :
Il préfère puiser dans toute l’écriture
Le fol épanchement d’une fioriture,
Et propose un génie aux éloquents éclairs
Vianney Roche-Bruyn
Ce texte est un extrait du premier recueil de poème de l’auteur (à découvrir également sur son site), que vous pouvez vous procurer facilement en suivant le lien ci-dessous (qui dirige sur le site de BOD et vous permettra également de lire un autre extrait) :
A reblogué ceci sur Le Jardin poétique de Vianneyet a ajouté:
Merci aux Plumes chrétiennes pour cette promotion de mon livre qui me fait chaud au cœur !
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Je suis toujours sensible (peut-être un peu trop) à la qualité de la versification. Ces vers-là sont parfaits, tant sur la forme que sur le fond. J’espère que Vianney publiera d’autres poèmes.
Que Dieu vous bénisse.
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Bonjour,
Merci pour votre retour. Je compte bien en publier d’autres !
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