(Inspiré des béatitudes clamées par le Christ dans son sermon sur la montagne, des deux derniers versets de la bible, mais aussi par l’essence même de l’évangile qui annonce un salut éternel pour l’humanité rachetée par son sacrifice.)
Heureux je suis car je sais
Ma pauvreté spirituelle
Se trouvera comblée
Par les richesses du ciel
Heureux je suis car je sais
Qu’il n’y aura consolation
Que lorsque mon âme affligée
Verra son apparition
Heureux je suis car je sais
Je connais mon héritage
Dans la douceur et la bonté
La terre sera mon partage
Heureux je suis car je sais
Je serai rassasié
D’une justice ajustée
Pour qu’il n’y ait plus d’oubliés
Heureux je suis car je sais
Conjuguant cette compassion
Elle me sera redonnée
L’amour est sa terminaison
Heureux je suis car je sais
Que sans n’avoir rien mérité
Par son sang mon cœur est purifié
Ainsi de mes yeux je le verrai
Heureux je suis car je sais
J’entrouvre la porte des cieux
Lorsque je procure la paix
Et je deviens ainsi fils de Dieu
Heureux je suis car je sais
Que si l’on me dénigre ici
Insulté, infligé, moqué voire persécuté
Tout ne s’arrête pas ici, tout n’est pas fini
Heureux je suis car je sais
Je veux garder la saveur
Jusqu’au bout la conserver
La terre doit rester salée
Heureux je suis car je sais
Que Jésus-Christ est ma lumière
L’humanité enténébrée
A besoin de son reflet
Heureux je suis car je sais
Son règne vient
Plus le mal sera déchainé
Plus nous envierons sa fin
Heureux je suis car je sais
Elle vient la délivrance
Son chemin est tout tracé
Elle finira cette souffrance
Heureux je suis car je sais
Certaine est cette espérance
L’Amour vient pour triompher
Ainsi ma foi accroît son endurance
Heureux je suis car je sais
Mon Dieu est vivant
En lui je suis assuré
Le sens de ma vie reste au-devant
Heureux je suis car je sais
Celui qui atteste ces choses dit
Je viens bientôt sois prêt
Maranatha viens Seigneur Jésus-Christ
Heureux je suis car je sais
Sa grâce est le parfum de ma foi
En lui se trouve ma paix
Qu’il règne pour toujours en moi
Le 16 novembre 2022

Beau texte, même si je me sens « délivré » du sang du Christ. J’y vois aussi mon propre sang, mon propre parcours, mon chemin de croix, si je puis dire. Il est en nous, cette lecture est bel et bien en nous. C’est à nous de nous sacrifier, d’oser abandonner notre « moi ». Que la volonté du Seigneur règne en nous !
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