Tu fermes tes paupières
A l’abri de la lumière
Les cils et les sourcils
Te seront bien utiles
Pour te protéger
Des corps étrangers
Tu es la prunelle de Son œil
Ton nom inscrit dans Son recueil
Frontières…
Sais-tu que ton épiderme
Sert de barrage aux germes
Et autres agressions
Chocs ou pollution
La cage thoracique
Enclos magnifique
Entoure poumons et cœur
A l’abri des heurts
Frontières…
Dieu nous a créé(e)s
Avec une virginité
Pour l’homme (la femme) qu’il t’a réservé(e)
Mais faut pas aborder
Ces délicats sujets
Tabous et bafoués
Encore moins celui des genres
Masculin féminin transgenre
Frontières…
Montagnes collines et mers
Font partie de l’univers
Tu as fixé des limites à la terre
Tu as établi l’été et l’hiver (psaume 74 :17)
Donjons bastions et remparts
Ne servent plus qu’aux routards
Jusqu’où ira la tolérance
Dans notre beau pays que fut la France…
Sans Frontières
Pourtant Elie visita
La veuve de Sarepta
Et Jésus, la Samaritaine
Au bord de la fontaine
Toutes deux étrangères
Ils franchissent les frontières
Car Dieu vit le cœur assoiffé
De ces deux femmes épuisées
C’est ce regard d’Amour
Que Dieu recherche toujours
Et qui permit de dire
A Christ parmi ses sbires
Père pardonne leur
Malgré ses supplices de l’heure
Car ils ne savent ce qu’ils font
Ils bafouent Ton Saint Nom
Merci beaucoup Débora pour ta participation ! Très beau poème, parfaitement dans le thème, et qui fait du bien.
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Merci David ! Bonnes fêtes de Pâques à tous ! Christ est vivant !
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