Par Nathalie V, en réponse au défi d’écriture #25 sur les arbres.
« De la mort jaillit la vie. »
C’est ce que je me suis dit
Quand une trouée de lumière
Te révéla gisant à terre.
Là, au milieu de cette clairière,
Reposait en paix un géant d’hier.
Odeur d’humus, reflets de verdure,
Quel bel écrin pour sépulture !
Tu étais discret, force tranquille de la nature :
Je me suis prise à contempler ton allure.
Être en ta présence m’a apporté humilité,
Car sur mon humanité tu m’invitais à méditer.
Toi qui étais déjà là sur cette planète
A l’époque où Jésus sur terre est venu naître
Tu continues aujourd’hui à porter la vie
Bien après que la tienne fut finie.
C’est désormais sur ton tronc nourricier,
Que s’enracinent de nouveaux héritiers.
De toi ils s’élancent vers la cime, fiers et droits,
Germes de renouvellement ancrés en toi.
Oh, toi, être royal de la forêt primaire,
Auprès de qui ma vie parait si éphémère !
Oh, séquoia géant, que d’époques as-tu vues !
Témoin millénaire pour qui par toi est ému.
Oh, laisse-moi encore un peu
De ta majesté m’émerveiller
Car, c’est ainsi et c’est heureux,
Par cela, de Dieu je peux m’approcher.
~ Nathalie V.
Plumes Chrétiennes 