Poésie

Le Rocher salutaire !

La mer dans sa furie, harcèle le rivage
Agressant les rochers, avec force et rage
Qui demeurent immobiles, résistant aux assauts
De ses vagues bruyantes, qui soulèvent les flots.

Chaque jour elle revient, à l’heure de la marée
Mais arrêtée toujours, car Dieu l’a ordonné
Ici s’échoueront, tes vagues orgueilleuses
Devant cette imposante, barrière rocheuse.

Le péché et la mort, m’avaient environné
En terrassant ma vie, je fus comme submergé
L’esprit de l’adversaire, cherchant à me détruire
Harcelait mon âme et me faisait souffrir.

C’est l’œuvre de la croix, qui l’a neutralisé
Celui qui me tenait, dans ses mains prisonnier
Jésus l’a arrêté, par la crucifixion
Rocher de mon salut, m’accordant son pardon.

Venez vous abriter, près du divin Rocher
Pour connaître la paix, et vivre à ses côtés
Cette mer en furie, qui agresse ta vie
Perdra tout son pouvoir, au nom de Jésus-Christ.

Lecture : Job 38 v 8 :

« Qui a fermé la mer avec des portes…quand je lui imposai ma loi…quand je dis : Tu viendras jusqu’ici, tu n’iras pas au-delà ; ici s’arrêtera l’orgueil de tes flots ? »

C’est toujours impressionnant, d’être spectateur de la mer qui remonte, notamment lors des grandes marées. Puis elle s’arrête se heurtant au rivage ; et c’est ainsi que le Créateur l’a décidé. Elle peut écumer, frapper les rochers, rugir ; mais elle n’ira pas au-delà des limites fixées par Dieu. Le livre des Proverbes reprend la même pensée : « Lorsqu’il fixa une limite à la mer, pour que les eaux n’en franchissent pas les bords… » (Proverbes 8 v 29).
C’est face à cette mer rugissante, hurlante que m’est venue cette pensée concernant le mal et le péché qui agressent nos vies, cherchant à nous ébranler. Mais là aussi Dieu a mis des limites en arrêtant l’adversaire de nos âmes, qui met tout en œuvre pour détruire, anéantir nos vies. La croix du calvaire portant le Fils de Dieu, est venu mettre un terme à ses agissements, dans la vie de tous ceux qui le confessent. C’est la porte qui ferme l’accès au diable, mais qui s’ouvre pour celui qui par la foi se réfugie en lui, et devient « Le Rocher salutaire » son refuge, son abri contre le mal, son assurance et sa paix. Nous ne pourrons pas empêcher la mer de gronder ; mais nous savons qu’elle « n’ira pas au-delà » ! De même l’ennemi de nos âmes, rugira comme un lion, mais il ne pourra atteindre les enfants de Dieu !

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