Poésie

Je tiens une réalité

Il y a maintes et maintes années qu’a-t-il pu dire ?
Pour que nous puissions tous réagir.
Parmi les bois secs une porte étroite et le bout de la douleur.
Mais surtout le chant d’un monde et de ses leurres.

On le disait affranchi régénéré renouvelé par un sang.
Un sang versé pour beaucoup il y a  deux mille ans.
Il fut nommé pour porter la vérité jusqu’au supplice.
Et dans la dernière nuit il fut le seul à boire le calice.

Au bout  de ce monde ce que l’on tient pour vérité.
Eut un jour droit à un nom et à une réalité.
A son arrivée certains l’avait appelé mystère.
Et moi comme tant d’autres poussière.

Mais son véritable nom était  Espérance
Espérance quand je prononce le mot Espérance.
Je tiens un mot qui tiendrait dans aucun néant.
Je défais les nœuds d’anciennes expériences.

Espérance quand je prononce ton nom.
Je sais de quelle façon a été écrite l’histoire.
Je tiens une réalité qui aux ténèbres dit non.
Et de la mort à la vie je tiens désormais un espoir.

De l’être et du néant nous donnerons une nouvelle définition.
Parmi les plus lasses nous ne serons plus nommés.
Et du passé nous cesserons l’adoration.
Ainsi soit-il pour ceux que les circonstances avaient trop peu aimé.

Espérance quand je prononce ton nom.
Je sais de quelle façon a été écrite l’histoire.
Je tiens une réalité qui aux ténèbres dit non.
Et de la mort à la vie je tiens désormais un espoir.

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