20h30. Enfin seule !
Je verrouille la porte d’entrée, retire mes chaussures, jette un coup d’œil à mon portable : pas de nouveau message ; je l’éteins. Du frigo, je sors un panaché ; bien frais. Parfait.
Je me sens harassée. Je m’écroule, à plat ventre, sur mon lit. J’ai mal aux pieds, aux jambes, à force d’avoir « piétiné » toute la journée. Mais je ne me plains pas : je sais que, pour l’instant, c’est ma place d’être là, et de faire ce que je fais.
La couette est moelleuse, je me détends ; j’aime cette chambre, mansardée ; la pénombre qui y règne ; le chant des oiseaux, sur le toit d’en face.
Tout est calme. Serein. Je ferme les yeux. Ça y est, me voilà partie, loin, très loin dans mes pensées. Revisitant les événements du jour, les échanges, projets en cours, questionnements… et réfléchissant déjà à demain… hola, pas trop vite ! Profite…
Merci… Merci Seigneur. Il n’y a que toi qui me voit dans cet état… Je suis trop claquée pour parler ; mais j’apprécie vraiment me retrouver seule avec toi.
Vraiment. Énormément.
Solitude habitée… voilà le bonheur de ma soirée.
Auteur anonyme
Ce texte une réponse à notre défi 8 Ecrire un petit bonheur.
Magnifique
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