Quel moment de quiétude, de pouvoir s’arrêter, après avoir accompli tout ce qui nous préoccupe. D’ouvrir sa caisse pour en ressortir sa guitare et aller jouer à la terrasse ensoleillée !
Quel moment de félicité, quand on arrive avec aisance et facilité à faire cohabiter à la fois la poésie et la musique. Quand la mélodie rythmique porte les mots avec agilité et illustre avec justesse l’état de mon âme et de ses émotions..
Quel moment de satisfaction, quand enfin chaque mot trouve sa place dans la progression de la mélodie pour devenir un chant. C’est ce qui c’est passé hier en fin de journée. J’ai pu allier à la fois la musique et les vers pour en sortir une louange à notre Sauveur et Seigneur.
Oui, quel petit moment de bonheur d’avoir cette guitare qui m’accompagne depuis plus de 40 ans. Elle a changé de nom, de qualité, de style. Du classique au commencement devenant Ibanez, après avoir été Norman. Elle est aujourd’hui Takamine.
Année après année, avec plus ou moins de fidélité, de sérieux et de discipline, des chants, des textes se sont empilés. Certains de ces chants sont dans ma mémoire, dans mon ordinateur et dans mes vieux cahiers.
D’autres comme le ricin du livre de Jonas ont pris naissance pour un instant, pour un moment de joie et d’allégresse et se sont évanouis dans la nuit de ma vie. Ainsi est résumé mon parcours de foi.
Alain Guégan
Ce texte est une réponse au défi d’écriture 8 : écris un petit bonheur.