Par Albocicade , en réponse au défi 18 sur les acrostiche.
Ayant entendu dire la bonté du Sauveur,
Le jeune homme s’appliqua à lire les Evangiles :
Bouleversement de l’âme, retournement du cœur
Oubliant d’être athée, le voici – en civil –
Citoyen de plus haut, ressortissant du Ciel.
Il y eut pour amis Calvin et Bonhoeffer.
Croisant d’autres visages, il découvrit les Pères :
Ambroise, Basile, Ignace furent ses compagnons
Donnant à sa prière et les mots et le ton ;
Et sa vie dérisoire se joint à l’éternel.
Albocicade
Note de l’auteur
Bonjour,
Votre défi est plaisant. Toutefois, la première condition est un peu trop restrictive à mon goût (puisqu’il interdit les acrostiches alphabétiques, comme aussi les identifications, sauf à s’appeler « Joseph » ou « Jacques »).
Donc, c’est « hors cadre » (tant pis) que je vous envoie le mien, m’étant fixé comme cadre « en alexandrins, rimés et avec flexion sur l’hexamètre, dire un peu qui est le nommé dans l’acrostiche »… une bricole composée en 2009 !
Cordialement.
PS : En voici un autre qui n’est pas de moi mais de Gentian Hervet. A la base, il s’agit d’un texte qui, né en Orient, a connu un singulier destin en Occident.
Ce poème, œuvre d’un chrétien anonyme, est tissé de citations et d’allusions à des textes de l’Ancien et du Nouveau Testament. Attribué plus tard à la Sibylle Erythrée (ce qui a valu à cette dernière de trouver place dans le Dies Irae de la liturgie latine, à côté du roi David), il est réputé avoir été cité par l’empereur Constantin, avant d’entrer dans la « Cité de Dieu » (XVIII, 23) de St Augustin, et de là passer à tout l’occident chrétien.