Divers

Un cadeau pour vous

Message de la part de Paul Gosselin

Salut aux lecteurs de Plumes Chrétiennes,

Ceux qui sont en contact avec mon site Samizdat savent que j’ai un faible pour les vieux textes huguenots. Entre autres, j’ai fait des Ebooks avec Les tragiques par Agrippa d’Aubigné (1616) et le poème épique La sepmaine ou Création du Monde par Guillaume de Salluste du Bartas (1578) ou encore Revendications contre les tyrans (1579) par l’huguenot publiant sous le pseudo Stephanus Junius Brutus.

Et pour ceux qui ont osé jeter un œil à ces œuvres, ils ont bien vu que j’ai aussi un faible pour la mise en page et le graphisme de cette époque qui gardait encore le souvenir des beaux livres avec enluminures produits au Moyen Âge. Et j’ai même appris à apprécier les textes avec leurs s longs [ƒ] tels que publiés au 16e siècle.  Ça m’amuse.

Alors quel est cet histoire de « cadeau » ? Ah oui, j’y arrive… Puisque je lis ma Bible régulièrement depuis plus de 45 ans, il m’arrive de mettre la main sur des traductions bibliques françaises et anglaises diverses afin de voir les Écritures d’un autre angle. C’est triste mais je suis trop vieux  pour apprendre l’hébreu ou le grec…

Mais voilà que j’ai entendu parler de la Bible de Castellion, publié en 1550 par Sébastien Castellion. Chose curieuse, il s’agit d’une Bible Protestante, mais s’appuyant sur la Vulgate et incluant donc les textes apocryphes que depuis les protestants ont exclus du texte biblique puisque les juifs les ont jamais admis au Tanakh (ce que les chrétiens appellent l’Ancien Testament).

Voilà le truc. Pour l’immédiat, je voudrais simplement faire un Ebook du livre des Psaumes, d’abord pour ma lecture personnelle égoïste, mais dès que ce sera fait, je veux bien le  partager avec tous en le proposant au catalogue des Ebooks de Samizdat.

Mais si je vous écrit, c’est qu’il y a un hic, un obstacle pratique à la réalisation de mon petit projet. En effet, vous avez deviné… C’est qu’il existe bien une version digitalisé de ce document chez Google Books, mais c’est un fichier scanné TRES lourd (d’un exemplaire tiré d’une bibliothèque autrichienne) et avec les bavures d’encre pages tachées communs aux publications d’époque. On le retrouve en cliquant sur l’image :

Je veux donc d’abord produire une version retapé dans un fichier Word, pour ensuite procéder à la mise en page. J’ai déjà quelques chapitres du livre de Psaumes de faits, mais c’est un GROS boulot à abattre…

Et pour éviter TOUT malentendu, c’est bien mon intention de préserver l’orthographe original de ce document, AVEC les s longs et toutes les caprices amusants d’un texte du 16e siècle. La seule exception que je me permets à cet égard est de restaurer les abréviations de typographie communs au texte de l’époque. Puisqu’au 16e siècle l’encre et le papier et le main d’œuvre pour produire des livres était très cher, pour réduire les frais de typographie et de mise en page, on permettait au typographes d’abréger certains mots pour sauver de la place sur sa page et procéder plus rapidement. Ainsi on remplaçait deux ‘n’ consécutifs par un n avec une barre horizontal au-dessus du n restant. N’étant pas sujet à ces contraintes, dans l’édition que je prévois produire je vais éliminer ces abréviations de typographiques et restaurer le texte original.

Qui veut me donner un coup de main à ce projet de taper le livre des Psaumes de la Bible de Castellion ? Il faut s’entendre, ça n’exige pas de grandes compétences linguistiques, mais avant tout des personnages au caractère patients et pointilleux. Si on aime les vieux textes français, ça peut aider…

Si la chose vous intéresse, ne commencez pas immédiatement. Contactez-moi d’abord afin que je repartisse le boulot à faire. Et si on est plusieurs ça pourra avancer plus rapidement.

En ouvrant le fichier scanné par Google Books on peut récupérer une partie du texte produit par reconnaissance de caractères, mais une fois collé dans un document Word, on constate que ça produit un fouillis qu’il faut démêler avec beaucoup d’attention. Certains vont préférer simplement retaper le texte directement.

Et si certains se font du soucis pour les droits d’auteurs, il faut se rassurer car en 1555, il n’existait aucun droit d’auteur. Ce concept légal est apparu bien plus tard. Google n’a donc AUCUN droit sur le TEXTE. Il peut faire ce qu’il veut avec son fichier scanné, mais le fait d’avoir scanné ce document ne lui donne AUCUN droit sur le texte. La Bible de Castellion est clairement de domaine public.

Pour les curieux, voici un échantillon du document original :

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