Je vais à l’école
Avec mon goûter
Et quelques bricoles
Que j’ai emportées
Dans la cour de récré
Une pauvre fillette
Bien mal accoutrée
Mendie quelques miettes
Je lui partage mon pain
Elle est toute contente
Alors chaque matin
Elle en redemande
Du coup ma maman
Me donne deux petits pains
Pour qu’une petit moment
Soit apaisée sa faim
Je trouvais ça normal
Que de partager
Ce moment jovial
Avec cette affamée
Aujourd’hui dans la cour
Tu te fais racketter
Par des petits vautours
Tes baskets et ton goûter
Ah quelle injustice
Pauvres petits vautours
Faut réparer le préjudice
Et dès lors en retour
Plus rien dans la besace
Pour la récréation
Pour que ces petits rapaces
Ne volent plus ta collation
Et c’est le ventre creux
Que tu passes ta matinée
A apprendre de + de (nouvelle orthographe)
Liberté égalité fraternité
Soi-disant pour éviter
A la génération future
Le fléau de l’obésité
On la prive de nourriture
Tu manges des radis
Des insectes et de vers
Et ainsi tu grandis
Chez efflanqués et pervers
Dans ce monde à l’envers
Tu nourris le méchant
Tu transformes en désert
Le pays alléchant
Tu lui voles ses richesses
Les partages à tout vent
A des gens qui transgressent
Les belles valeurs d’antan
Partage ton pain avec celui qui a faim, Et fais entrer dans ta maison les malheureux sans asile; Si tu vois un homme nu, couvre-le, Et ne te détourne pas de ton semblable. Esaïe 58 : 7
C’est pour la liberté que Christ nous a affranchis. Demeurez donc fermes, et ne vous laissez pas mettre de nouveau sous le joug de la servitude. Galates 5 :1
Celui qui a planté l’oreille n’entendrait-il pas? Celui qui a formé l’oeil ne verrait-il pas?
Celui qui châtie les nations ne punirait-il point, Lui qui donne à l’homme l’intelligence?
L’Eternel connaît les pensées de l’homme, Il sait qu’elles sont vaines. Psaume 94 : 9-11
Autrefois on se faisait arrêter pour avoir volé un quignon de pain (voir les temps modernes Charlie Chaplin), aujourd’hui on se fait tirer dessus quand on veut défendre son « beefsteak » (gilets jaunes), pendant que l’on saccage vitrines et boutiques, on éborgne et l’on reste aveugle au mal.
Partager son pain, c’est effectivement partager un don reçu, car ni la terre, ni le grain, ne nous appartiennent en somme, dans son essence, tout est don et dans sa juste mesure et sa juste usure, le don est donné pour être partagé… Merci pour cette jolie petite histoire poétique pleine de bon sens et de réflexion !
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