Divers, Poésie

Concours de poésie : votez pour le gagnant !

Notre concours de poésie 2018/2019 sur le thème Dans la tempête a rencontré un vif succès : nous avons reçu plus de 60 poèmes ! Notre jury d’auteurs, André Fillion et Yves Prigent, en a choisi 8 (au lieu des 5 initialement prévus) que nous sommes heureux de vous dévoiler aujourd’hui, en attendant la publication du livre événement qui regroupera toutes les participations.

Comme vous le savez, c’est vous qui décidez du grand gagnant qui recevra le premier prix offert par la Maison de la Bible ! Pour cela, c’est simple : il suffit de lire les poèmes et de remplir le formulaire à la fin de l’article.

Quelques remarques

  • Les votes seront clôturés le mardi 19 mars 2019 à 23H59.
  • Le formulaire de vote nécessite une validation par email.
  • Tous les poèmes sont volontairement anonymes et présentés de façon similaire dans un ordre aléatoire (qui ne reflète pas le classement du jury).
  • Chaque votant pourra découvrir en exclusivité un extrait du livre Lueurs dans la tempête qui sortira bientôt sur notre site.
  • Le jury prendra en compte en premier lieu les votes argumentés et aura le dernier mot sur la proclamation du gagnant. Si les votes sont trop serrés, il est possible que plusieurs gagnants soient désignés.
  • Les auteurs des poèmes ne peuvent pas voter pour eux-mêmes.

Place à la poésie !


La vie de tempête

Soufflent les ouragans
Sur le vaste océan.
La tempête fait rage
J’ai si peur du naufrage.

Soudain Son bateau blanc
Apparaît droit devant.
Saisie par Son message,
J’entre dans Son sillage.

Alors le Tout-Puissant
M’arrache aux rugissants,
Il me lance un cordage,
Me guide et m’encourage.

Et puisqu’Il m’aime tant
Il parlera aux vents,
Les flots se feront sages
Tout au bout du voyage.


Ballade des Clairons

Dieu fait des vents ses messagers.
Froids aquilons, bourrasques vives,
Il les envoie sur leurs trajets,
Ouvrir des oreilles rétives.
Entendez-vous cette missive,
Brisant l’échelle de Beaufort ?
C’est la tempête qui arrive…
Clairons du Grand Roi : Soufflez fort !

Devant des peuples saccagés
Par leur élite corrosive,
L’orage seul peut dégager
Une atmosphère maladive :
Contre l’orgueil le Ciel s’active,
Il démolit le château-fort
De nos pensées, et les captive.
Clairons du Grand Roi : Soufflez fort !

Debout sur le flot enragé,
Jésus ouvre une aile affective
Au cœur qui fond dans le danger.
Il n’est pour lui âme fautive
Qu’en son amour il ne poursuive.
Le frêle esquif à la dérive,
A beau ramer avec effort,
Sans lui à bord, oublie la rive !
Clairons du Grand Roi : Soufflez fort !

ENVOI

Pour affermir ma vie craintive,
Me secouer d’un vain confort,
Rendre ma foi plus attentive,
Clairons du Grand Roi : Soufflez fort !


J’ai besoin de toi

Dans mon cœur, un ciel de traîne,
Doute inquiet, obscur effroi.
Entends-tu mon âme en peine ?
J’ai besoin de toi.

Mes pensées, couleur d’orage,
Bruinent sur mon désarroi.
Ce baptême est mon partage.
J’ai besoin de toi.

Triste pluie, onde incessante,
Grésil sombre et brouillard froid.
Fatigué de la tourmente,
J’ai besoin de toi.

Plafond gris, quel muet tumulte !
Fais entendre, ô Dieu, ta voix !
Jusqu’à quand, ce voile occulte ?
J’ai besoin de toi.

Arrivée la neuvième heure,
Enténébré, sur le bois,
Il faut, d’un cri, que l’on meure :
« J’ai besoin de toi ! »

Bras en croix, courbant la tête,
Emporté pour moi, ô Roi !
Doux héros de la tempête,
J’ai besoin de toi.


Précieux cordages

Quel est ce vent soudain, paisible jusqu’alors,
se levant brusquement chassant de devant lui
les couleurs, les chansons et les éclats de joie ?
D’un revers de la main, balaie sur son passage
les légers cotons blancs, l’horizon teinté d’or,
dépliant peu à peu son épais manteau gris.
La nature gémit et se remplit d’effroi
à la vue des rafales, symboles de ravages.

Ainsi le paysage, privé de sa lumière,
affiche avec tristesse une vue monochrome
où seules se révèlent des formes tournoyantes,
virevoltant au gré des bourrasques cinglantes.
Du milieu du chaos, s’exhalent des arômes
de pluie, terre mouillée, ce, telle une prière.

En direction du ciel, s’élèvent des soupirs
provenant de mon âme, languissante et perdue.
Secouée, ballottée par les vents déchaînés,
recherche éperdument à retrouver la paix.
Le secours elle attend sur sa couche étendue,
malgré le désarroi, elle ne veut défaillir.
Au profond d’elle-même règne l’obscurité.
La lumière est enfuie. Dieu serait-il si loin ? …

Prends courage mon âme. Présent bien que caché,
Il dirige ta vie avec le plus grand soin.
Dans son amour Il tisse des liens invisibles
qui te rattachent à Lui, que rien ne peut détruire.
Sans relâche te couvre, l’ombre du Tout-Puissant.
Il t’aime et te délivre, car tu es son enfant.
Du sein de tes tourments, des fleuves Il fait jaillir
montrant fidélité et secours infaillibles.


Prends sa main

Quand nous ne pouvons plus marcher sans trébucher,
Que l’univers s’abat, devient une menace,
Quand le ciel se fait lourd, que l’on craint de sombrer,
Alors se réunit tout ce qui nous dépasse…

La tempête des mots ou des événements
Fait ainsi chavirer l’esquif de notre vie ;
Nous sommes submergés, perdus, hagards, errants,
Tout est sombre et bientôt nous n’avons plus d’envie…

Vers qui crier sa peur, vers où joindre les mains ?
Reste-t-il un espoir, un faisceau de lumière
Qui pourrait apaiser ces troubles inhumains ?
Quelqu’un répondrait-il à l’ultime prière ?

J’ai vécu tout cela. Et je veux témoigner
Que le ciel n’est pas sourd, qu’existe la réponse
A chacun de nos pleurs. Mais il faut écouter
Le message d’amour du Dieu qui le prononce.

Entendre et écouter… Et puis s’abandonner,
Admettre que l’on est humainement coupable,
Qu’aucun de nous ne peut jamais se réformer.
Car Dieu seul est parfait, qui créa le vocable…

Comme Job atterré qui ne comprenait pas,
Nous n’aurons pas toujours une réponse claire ;
Elle est là cependant, un jour tu la verras,
Il suffit d’espérer en ce Dieu débonnaire.

Prie donc simplement avec tes mots à toi,
Incline ton orgueil aux pieds de ce doux Père ;
Remets ton sort perdu et recouvre la foi
Que tu cachais depuis trop longtemps sous la terre…
Prends la main qu’Il te tend, accepte avec émoi
Son pardon justifié, prends Sa main et la serre !


Je te louerai enfin

Quand ce que je redoutais de pire arrive,
Quand mes frayeurs transforment mon destin
Quand mes ancrages éclatent un à un
Je dis à Dieu : A quoi sert-il que je vive ?

Quand le cyclone fou devient ma perspective
Quand la vallée de l’ombre devient vallée de la mort
Quand en rage et épuisée je me bats contre ce sort
Je dis à Dieu : A quoi sert-il que je te suive ?

Terrassée et anéantie par ce si violent orage
Qui de ces éclairs zèbre mon cœur meurtri
Quand tout sentiment de valeur personnelle est détruit
Je dis à Dieu : M’as-tu réellement faite à ton image ?

Je voudrais m’endormir sans soubresauts
Quand tout n’est plus que fracas et terreur
Quand le lendemain me submerge de peur
Père, ne voudrais-tu pas me chercher plus tôt ?

C’est à ce moment-là que je comprends enfin
Après des nuits de luttes, d’immense chagrin
Et de prières à en défaillir, un beau matin
Ce que veut dire : Père je remets mon esprit entre tes mains

Je dis à Dieu : renouvelle mes pensées et ma vision
Que l’esprit bien disposé m’aide à lâcher prise
Que des cendres refroidies des braises tu attises
Et que ce feu enlève mensonges et fausses projections

Je reviens à la vie dans la demeure du roi
L’Eternité pour issue, le vainqueur avec moi
Sans triomphalisme mais consciente de mon choix
Je te louerai enfin, sachant qui je suis en toi


Béhémoth au Jourdain

« Le fleuve se déchaîne, mais lui ne s’émeut pas. »
Job 40 :23

Sur tes eaux je voguais
Oh Vésuve endormi !
Quand l’écluse des cieux
D’un cri strident s’ouvrit

Tibériade rugit
Et l’écume enflammée
Du doute m’envahit
De douleur, de fumée

Toi, couché dans la barque
Qui es-tu ?
Que fais-tu ?
Tu dors, tu m’abandonnes
Aux ténèbres et aux nues

Éclipsant le vacarme des flots en furie
Du profond de l’abysse je t’appelle et je crie !

Soudain dans la tempête,
Surgit ta main tendue
Une voile, une retraite
Une lumière crue

Dans mon cœur à présent
Le tumulte et l’orage
Sont sans force, se brisant
Sur un calme rivage

Les vagues impétueuses
S’inclinent par la foi,
Quand dans l’arche, bienheureuse,
Mon âme est avec Toi


Au salutaire port

L’horizon s’est revêtu d’un voile sombre,
Comme d’un manteau qui enserre son ombre.
Tu l’avais étreint, dans le silence pesant
Du calme effrayant, précédant la tempête.

Eternel Seigneur, toi qui dans tes mains retiens
Les écluses des cieux, les éclairs et la foudre,
Fais retentir ta voix puissante aux oreilles de ceux,
Qui avaient oublié ton nom : Le puissant Roi des cieux.

L’immensité du ciel barbouillé et froissé,
Dans le chaos des nuages amassés,
Ouvre un chemin de lumière qui monte,
Jusqu’à la croix offerte pour le salut.

Soudain la nue muette s’embrase,
De reflets cinglants qui balayent,
Le ciel noir d’un trait étincelant,
Jusqu’aux confins de la terre.

Tu prépares aux pauvres en esprit,
Aux pauvres dans le bonheur qui passe
Une fenêtre ouverte, d’où coule,
Les flots d’une opportune grâce.

L’orage gronde, frappant l’obscurité
D’une lueur étrange, elle transperce,
Jusqu’au tréfonds l’abime des âmes,
Arrachées au sommeil du péché.

L’Eternel, parle dans la tempête
Il ébranle les cœurs endormis,
Il réveille les esprits aveuglés,
Pour les conduire au salutaire port.

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