Ô Dieu de Grâce, toi qui me réveilles parfois la nuit
Tout doucement
Pour me chanter Ton appel
Et me convier à la prière, aux confidences
Ou simplement à la beauté de ce silence,
Pur,
Et à la joie de Ta présence,
Sainte,
Tu sais combien je t’aime.
J’ai vécu sans toi si longtemps…
Les veilles alors se nommaient insomnies
Elles étaient lourdes Seigneur,
Epuisantes et effrayantes, tu le sais bien.
Ô Dieu de Grâce, toi qui me réveilles parfois la nuit
Par des murmures bienfaisants
Des chatouillis dans mes oreilles
Par la paix et la joie que tu mets dans mon cœur
Par le désir de me rendre meilleure
Dans la rencontre avec Ta parole restauratrice qui secoue ou berce, c’est selon,
Tu sais combien je t’aime.
Je ne trouve pas les mots adéquats pour expliquer tout cela
Mon témoignage sera-t-il sage auprès de ceux qui se débattent dans les marécages du néant ?
Je n’en sais rien
La nuit est noire pour tant de gens
J’aimerais que chacun, chacune pourtant, puisse saisir tout simplement la vérité et l’intimité de Ta présence
Viens Seigneur,
Viens dans leurs nuits,
Viens dans leurs songes,
Viens dans leurs rêves,
Viens dans leurs silences, leurs interrogations, leurs doutes, leur quête
Ô Seigneur, fais fuir les ombres mensongères
Qui cherchent à anéantir
Le peu d’espérance qu’ils ont
Restaure-les et guide-les vers Ta Lumière
Invite-les par Ton amour…
Ô Dieu de Grâce, réveille-les parfois la nuit eux aussi
Tout doucement
Pour leur chanter Ton bel appel
Et les convier à la prière, aux confidences
Ou simplement à la beauté de ce silence,
Et à la joie de Ta présence,
C’est ma prière, Père,
Viens dans leurs nuits,
Viens,
Qu’ils puissent ainsi saisir Ta Lumière !
« Nuit et jour, nous le prions avec une extrême ardeur de nous permettre de vous voir, et de compléter ce qui manque à votre foi. »
1 Thessaloniciens 3 .10
Annick SB janvier 2021