Je t’aiderai à remettre ta propriété en état,
Après le cyclone ravageur qui nous a visités.
Sans tarder, je partirai de la ville
Et je me rendrai dans la campagne dévastée.
Sitôt mon arrivée, je me mettrai au travail.
Des savanes inondées, je ramènerai le bétail rescapé
Et le mettrai à l’abri, dans le hangar que le vent a épargné.
Puis, je taillerai les arbustes brisés,
J’émonderai les citronniers, les orangers et les avocatiers,
Je dégagerai les rejetons des bananiers abimés,
Je scierai les arbres à pain déracinés,
Et j’utiliserai le bois pour reconstruire le poulailler.
Le terrain enfin asséché et débarrassé des détritus,
Je creuserai des sillons et planterai des arbrisseaux,
Je sèmerai des graines germées dans le potager.
Aussi, le verger reverdira puis refleurira,
Et dès la prochaine saison, il produira ses fruits.
Mais pour que mon travail soit profitable,
Je nettoierai la source, creuserai tout autour
Et laisserai l’eau se répandre sur la terre.
Alors, la nature reprendra ses droits,
Et une abondante végétation renaîtra.
De même, l’eau vivifiante puisée à la source divine
Conduit l’âme assoiffée… dévastée… désespérée,
À la merveilleuse espérance de l’éternelle vie…
Car :
Dieu change les déserts en étang
Et la terre aride en sources d’eau
Psaume 107:35
Christiane Talbot
Réponse au défi #7 : écris un poème au futur sur le thème de l’espérance ou de l’espoir