Les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024 ont fait briller la Ville Lumière aux yeux du monde entier. Mais au-delà de la capitale, la ville elle-même reste un sujet d’inspiration inépuisable pour les poètes et écrivains. La ville est un espace fascinant, à la fois un lieu de vie, un terrain de solitude, et le théâtre de petites et grandes histoires. C’est pourquoi, pour ce défi d’écriture du mois de septembre, nous vous invitons à écrire la ville.
Défi d’écriture #27 : Écrivez un poème ou une nouvelle sur le thème de la ville.
Dans ce texte, votre personnage (qu’il s’agisse de vous-même ou d’un autre) se promène au hasard dans une ville et laisse ses émotions s’exprimer à travers le paysage urbain.
Publication (plusieurs possibilités) :
– sur vos blogs en mettant un lien vers cet article,
– en envoyant vos textes à plumeschretiennes@gmail.com (publication en tant qu’auteur invité),
– directement ici pour les auteurs du site,
– sur notre groupe Facebook Ecrire en tant que chrétien
Date de fin : 20 octobre 2024
Possibilité de présenter jusqu’à deux textes par candidat. Longueur de 2 pages A4 maximum.
Cinq conseils d’écriture
Voici cinq petits conseils d’écriture inspirés des grands auteurs pour réussir à écrire la ville le mieux possible.
1. Capturer le mouvement et le rythme de la ville
Les villes sont des lieux vibrants, pleins de vie et de mouvement. Pour refléter cette agitation urbaine en poésie, nous pouvons jouer avec le rythme et la cadence de nos vers pour décrire une marche, une course, un envol… Dans la chanson Sous le ciel de Paris, interprétée notamment par Édith Piaf, les répétitions et les hum, hum accentuent la sensation de promenade :
Sous le ciel de Paris
Marchent des amoureux
Hum, hum
Leur bonheur se construit
Sur un air fait pour eux
De même, Andrée Chedid, dans son poème Le Chant des villes, capture l’essence vibrante des villes en jouant sur la longueur des vers :
J’ai aimé les cités Le Caire ou bien Paris
Elles retentissent dans mes veines
Me collent à la peauJe ne pourrai me passer
D’être foncièrement :
Urbaine…
2. Évoquer la solitude au milieu de la foule
La ville est paradoxalement un lieu où l’on peut se sentir seul parmi la foule. Jean-Jacques Goldman évoque cette solitude urbaine dans Je marche seul :
Comme un bateau dérive
Sans but et sans mobile
Je marche dans la ville
Tout seul et anonyme…
Goldman capte la sensation d’isolement que l’on peut ressentir dans une ville pleine de vie, un thème que nous pouvons également explorer dans nos textes.
3. Utiliser la ville comme un miroir des émotions
La ville peut refléter nos états d’âme et devenir une métaphore de nos émotions. Dans Le Pont Mirabeau de Guillaume Apollinaire, le pont devient le symbole du passage du temps et d’un amour évanoui :
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours…
Les jours s’en vont je demeure…
Laissons la ville dans notre texte devenir un reflet de notre âme…
4. Utiliser des images puissantes
Les comparaisons et les métaphores donnent vie à la ville. Emile Verhaeren, dans La Ville, transforme la ville en une créature tentaculaire :
C’est la ville tentaculaire,
La pieuvre ardente et l’ossuaire…
Victor Hugo, quant à lui, compare Paris à une immense araignée dans À l’Arc de triomphe :
Paris ! feu sombre ou pure étoile !
Araignée à l’immense toile
Où se prennent les nations !
Ces images transforment la ville en un personnage puissant et symbolique.
5. S’appuyer sur des contrastes
Le contraste entre la ville trépidante et la nature apaisante, ou entre l’ancien et le moderne, peut enrichir notre récit. Apollinaire, dans Zone, met en contraste la modernité de la tour Eiffel avec l’ancien monde :
Bergère ô tour Eiffel le troupeau des ponts bêle ce matin…
La fable Le Rat de ville et le Rat des champs de Jean de La Fontaine, joue aussi sur ces oppositions pour souligner les différences entre deux mondes :
Autrefois le Rat de ville
Invita le Rat des champs…
En exploitant ces contrastes (ancien/moderne, ville/nature, …), nous pouvons souligner des thèmes personnels dans nos textes.
Conclusion
La ville est bien plus qu’un décor ; elle est une source inépuisable d’inspiration et peut devenir un personnage à part entière. Laissons-nous porter par ses multiples facettes pour participer à ce nouveau défi ! Bonne écriture !

chouette sujet ! Ça n’a pas besoin d’être PAaaris obligatoirement 😅 ?
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Merci Débora ! Non, absolument pas besoin d’être à Paris ! 😉
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Bruges, avec son beffroi un peu déhanché.
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Comment faire pour me mettre à publier aussi !
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Bonjour, tout est indiqué dans l’article.
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