« Ceci est à moi » dis-je encore parfois
Bâtissant des greniers et des poèmes
Qui seront balayés cette nuit même
Qui suis-je pour que tu souviennes de moi ?
Fier, l’air superbe, sans cesse je me noie
Dans le flot puissant et destructeur
De ma vanité, triste, exquise vapeur
Qui suis-je pour que tu souviennes de moi ?
Mon œil, ô Père, semble ignorer ta Loi
Combien de fois devrais-je le jeter ?
Tenace, il continue de convoiter
Qui suis-je pour que tu souviennes de moi ?
Mon cœur toutefois n’appartient qu’à Toi
Tu es ma vie et tu es mon espoir
Tu es mon sentier et ma trajectoire
O Père, conduis-moi, montre-moi Ta voie !
David, le 28/09/2017