D’après le Psaume 65

Nous attendons, confiants, que le Dieu de nos vies
Qui réside tout près, qui veille à nos côtés
Voulant nous secourir, attentif à nos cris
Vienne nous délivrer à la force du bras
Sûrs qu’il interviendra nous le louons déjà
Et pour lui nos serments, voulons réaliser

Nos péchés sont nombreux, nous croulons sous leur poids
Mais ton vaste pardon, tendrement se déploie

Celui que tu choisis pour être ton ami
Que tu fais approcher, habiter tes parvis
Est comblé de tes biens, repu et assouvi
Heureux de demeurer dans un lieu si parfait
Si saint, si reposant, à part et préservé

Tu es notre Sauveur, le Dieu fort, juste et stable
Sur toi nous pouvons tous nous appuyer, sereins
De la Norvège au Nord, jusqu’au sud du Chili
Tu réponds en montrant, tes hauts faits aux humains
Et les mers reculées comptent sur toi, aussi
Pour apaiser d’un mot, leurs lames déchaînées
À ta voix leur écume est soudain captivée
Et se fait vaguelette, au clapotis discret
Et ta puissance alors, solide et invariable ?
Tu t’en sers pour asseoir l’ancrage des montagnes
Des nations ennemies, débordantes de hargne
Tu fais cesser d’un coup l’âpreté des batailles
Car tu as le pouvoir pour ceinture à la taille
Et jusqu’au bout du monde on admire ce Dieu
Qui accomplit des signes grands et prodigieux
Mais tu enlèves aussi à l’homme sa grisaille
En posant dans son cœur la joie d’un Dieu sans faille

Car la terre par toi est nourrie et prospère
Produisant à foison, comblée de ta lumière
Ta réserve d’ondée répand une bonne eau
Le blé ainsi nourri, pousse tel un joyau
Les sillons amollis, les mottes aplanies
Tu bénis chaque pousse en déversant la pluie
Les années du mortel sont couronnées de biens
Suite à l’intervention de ta fidèle main
Tu es si généreux, si bon pour l’être humain
Les plaines du désert voient leur soif étanchée
Et les monts à leur tour sont de joie, entourés
Tu remplis les prés verts de brebis rassasiées
Et les belles vallées sont habillées de blé
Le pays est rempli de chants et de gaieté