On voit tous un jour un enfant qui trébuche
Une absence, un oubli et le voilà avachi sur le sol dur et froid
Chacun de nous aussi a ressenti un jour le poids de son corps trop lourd et le timbre sourd de la chute soudaine
Coûte que coûte on a essayé de se relever
C’était hier, parfois c’est encore aujourd’hui
Présence du mal-être
On a flotté dans la crainte de se noyer
Sous les pavés la plage
Parfois, tu nages
Mais c’est sec
Tu nages sur le sol
Ça râpe, tu dérapes
Tes genoux s’écorchent, c’est vrai, mais sens-tu que toi aussi, tu atteindras la mer ?
L’espoir te rendra mobile
Persévérance, tu danses presque
L’enfance, c’est cesser de rester à genoux
Avancer coûte que coûte
Chercher à flotter dans le doute pour le transformer en vérité
L’espoir dans les menottes, et, dans les jambes, la Foi d’un jour meilleur, d’une nouvelle aventure
Laisse-toi bercer
Sous les pavés la plage
« Guide-moi, redresse-moi » chante une petite voix dans ta tête. « Faisons la fête »
Ecoute-la ….
La lumière éclaire tes pas ; le réverbère luit et te guide
Laisses-toi voguer, bercer par des vagues lumineuses
Ne compte plus les grains de sable qui crissent sous tes pas maladroits
Avance, écoute, entends ; c’est le Souffle du beau qui te parle
« Nous sommes pressés de toute manière, mais non réduits à l’extrémité ; dans la détresse, mais non dans le désespoir ; persécutés, mais non abandonnés ; abattus, mais non perdus. » 2 Corinthiens 4 .8-9
Sois heureux mon fils, sois heureux
N’oublie pas, tout enfant, un jour se redresse ….
Annick SB septembre 2018
Très beau Annick, merci, « ne plus compter les grains de sable qui crissent sous nos pas, avancer, écouter, entendre… », laisser l’enfant agir en nous…
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