Sur la Judée, se couche le soleil,
Et Bethlehem s’enveloppe de nuit.
En pèlerin pressé, le temps s’enfuit,
Pour que vienne, enfin, le jour sans pareil.
Arrive un couple ignoré des notables,
La jeune épouse assise sur un âne.
À l’auberge, des riches se pavanent,
Tandis qu’on les envoie dans une étable.
Ce lieu insolite n’est pas joli !
Point de sièges, ni table, ni berceau.
Juste un peu de paille, pour avoir chaud.
Pour l’enfant, la crèche sera le lit.
Pour Marie, vient le terme des souffrances,
De ses entrailles, naît l’enfant Lumière.
Son éclat brille sur la terre entière,
Du salut divin, c’est Lui l’Espérance.
Aux champs, un ange apparaît aux bergers,
Annonçant la naissance du Sauveur.
Leurs âmes sont envahies de bonheur,
Ils partent en hâte, le cœur léger.
Le manteau de nuit s’est criblé d’étoiles,
Du vent, on peut entendre le murmure.
Bâton à la main, comme seule armure,
Les bergers marchent sous un ciel sans voile.
Dans la mangeoire, sourit l’enfant-Roi,
Tout un chacun s’émeut, en le voyant.
Dans le regard, ému, de ses parents,
Se ranime la flamme de la foi.
La Lumière demeure, d’âge en âge,
Pour éclairer le sentier de la Vie.
Près de deux mille ans ne l’ont pas ternie,
À jamais, elle est le Guide des sages.
Michel Doyen, Noël 2022
Plumes Chrétiennes 
Pour le coup j’ai dû mal à exprimer ce que je ressens à la lecture de ce magnifique poème… qui nous montre cette scène archi-connue, avec des mots simples et bien choisis, une poésie et une sensibilité qui dévoilent un paysage et une histoire unique et porteuse de tant de grâce et d’espérance pour l’éternité. Cela fait mouche 🙂 Bravo et merci !
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je suis comme coeur DE Mots💐merci de ce bel écrit:)
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Magnifique, merci Michel !
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