Poésie·Réécritures

L’offrande de la veuve

Alors Jésus, ayant appelé ses disciples, leur dit : « Je vous le dis en vérité, cette pauvre veuve a donné plus qu’aucun de ceux qui ont mis dans le tronc ; car tous ont mis de leur superflu, mais elle a mis de son nécessaire, tout ce qu’elle possédait, tout ce qu’elle avait pour vivre. »  Marc 12 v.43-44

Elle a mis de son indigence,
À donné tout ce qu’elle avait :
Sa pénurie, sa subsistance ;
Elle ne s’est rien réservée.

Que fais-tu de ton superflu ?
Ainsi résume-t-on la dîme.
On offre ce qu’on a en plus ;
Nos prémices sont pour la frime.

Or Dieu ne veut pas de nos sous,
De notre temps, de nos efforts,
Non, ce qu’Il désire c’est nous :
L’esprit, le cœur, l’âme et le corps.

On dit que l’évangile est beau ;
Sommes-nous prêts à l’imiter :
À offrir nos grâces et nos maux,
Le trop et la nécessité ?

Suis-je prêt(e) à offrir à Christ
Le prix de mon prochain repas ?
À avoir faim et l’âme triste
Quand les gens ne comprennent pas ?

Suis-je prêt(e) à garder secret
Mon jeûne, mon renoncement ?
Et si jamais il transparaît,
À affronter les jugements ?

La veuve donnée en exemple
A laissé ses pièces cuivrées
Tomber dans le tronc de ton Temple,
Quelques cents, tout ce qu’elle avait.

Poetyc

Ce poème est paru en premier sur mon blog.

Un commentaire sur “L’offrande de la veuve

  1. Il est clair que la poésie et la prophétie ne sont qu’une seule et même chose pour désigner la “création”. L’un est un terme païen, l’autre judéo-chrétien. Le Verbe divin se manifeste où il veut. C’est aussi le cas de ce monument qu’est “Le Message Retrouvé” de Louis Cattiaux. À lire, très certainement !

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