Poésie

La solitude

Cruelle compagne
Toujours m’accompagne
Me suit comme mon ombre
Même lorsqu’il fait sombre

J’ai beau vouloir la tuer
Elle arrive à se relever
Elle s’attache à mes pas
Quand je n’en veux pas

Au milieu de la foule
La voilà qui déboule
Parmi  tout ce monde
La voilà qui m’inonde

Rarement  des amis
Me tiennent compagnie
Les soi disant  plus pieux
Me disent « mais tu as Dieu »

Ils n’ont rien compris
Ces pauvres chéris
Enfin voici la nuit
Le lieu où je la fuis

Quelques jolis rêves
M’envoient une trêve
Mais  au petit matin
Me revoilà chagrin

Ce vieil ennemi obscur
Me saute en pleine figure
Et je le retrouve
Comme un feu qui couve

Il ne me quitte jamais
Je l’ai compris désormais
Un peu d’écriture
Apaise la brûlure

Quelques chansons
Apportent la guérison
Et sèchent les pleurs
De cette douleur

Des vers de poète
Se bousculent dans ma tête
Des mots d’artifice
Sur le papier jaillissent

J’y rajoute quelques notes
Qui servent d’antidote
Je prends ma guitare
Je chasse le cafard

 

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