Je voguais dans la brume entre les gouttelettes,
Empêtré dans le gris, médusé par l’effroi,
Sur un radeau tordu rongé par les tempêtes ;
Un jeu de clairs-obscurs accentuait le froid ;
Sans espoir je mourais, comme meurt le poète.
De quelles qualités pourrais-je me vanter ?
Aucune, m’as-tu dit, un soir sous les étoiles ;
Vois, avance et suis-moi, regarde cette voile
Infime, encore, au loin dans la demi-clarté ;
Dans Ma main tu es né, viens donc t’y abriter.
Ne crains plus, souviens-toi : quand tu avais huit ans,
Enjoué, tu courais sur le pont d’un navire,
Heureux de me prier, en tout lieu, en tout temps,
Et ton pied était sûr dans le flot qui chavire ;
Maintenant, naufragé, est-ce que tu m’entends ?
Innocent, j’ai souffert pour te porter secours,
Embarque, mon enfant, abreuve-toi et cours !
David, 19/10/2022
En réponse au défi d’écriture #18 Ecris un acrostiche.
Note : Néhémie est mon deuxième prénom
Chapeau!
Bon, je vais essayer de m’y mettre aussi. Pour l’instant, j’ai une vague idée.
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Merci beaucoup ! J’avais également une vague idée avant de commencer… mais finalement je suis parti dans tout autre chose… 😀
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C’est très beau ! Très belle poésie 👍
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Merci Coeur de mots ! Ce défi m’a amené bien loin de l’idée de départ, disons que je me suis laissé emporter par le courant…
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Très beau poème, agréable à lire, sans accro…mais bel acrostiche ! On se laisse bercer par les rimes. Merci
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Un grand merci Débora, j’aime bien l’expression de se sentir bercer, c’est un peu ce que je voulais donner comme impression.
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Opération réussie !
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